L’Europe ne peut prendre sa place car elle est trop occupée à chasser les anarcho-autonome en France, en Allemagne et en Grèce afin de justifier les dérives sécuritaires et le manque d’entretien du réseau ferré...
Intégration dans l’Otan, livre blanc, A 400 M qui n’en finit pas, porte avion CDG en cale sèche, militaires aux quatre coins de la planète...
A l’occasion de la Journée nationale du réserviste,
qui aura lieu samedi 29 septembre, le ministère de la Défense donne des
chiffres sur l’état de la réserve. Au 31 décembre 2006, 53.279
réservistes opérationnels avaient un engagement spécial dans la réserve
(ESR). Près de la moitié d’entre eux sont des gendarmes (22.500),
l’armée de terre en accueillant également une grande part (17.000). Les
officiers représentent 22% des effectifs, les sous-officiers 40,5% et
les militaires du rang 37,5%. Plus d’un sur trois (20.000) sont
d’anciens militaires d’active. En moyenne, ces réservistes servent 21
jours par an. Un ESR peut servir entre 5 jours et quatre mois dans
l’année.
A ces ESR, il faut ajouter 51 222 « disponibles », c’est-à-dire
d’anciens militaires d’active qui pourraient être rappelés en cas de
crise majeur. Au total, une « mobilisation générale » ne porterait donc
plus aujourd’hui que sur une centaine de milliers d’hommes !
Le ministère de la Défense souhaite accroître le nombre de
réservistes en ESR pour atteindre 94150 en 2012, chacun servant en
moyenne 27 jours par an.
Il faut également prendre en compte la « réserve citoyenne » (13.198),
dont seuls 15% des membres sont directement issus de la société civile.
Pour quoi faire ?
c’est quoi le projet ?
La menace globale ?