l’ hauteur,
Le rire est le propre de l’homme, et
vous en êtes, malgré tout.
Je serais curieux de voir en quelle
couleur vous le faîtes, encore que, au fond de moi, cela m’est égal.
La nature qui est bien faîte, m’a
donné l’intelligence nécessaire à mes besoins. Ni plus, ni moins.
La différence majeure entre vous et
moi, entre mes formules à l’emporte-pièce et vos citations
référencées, c’est que j’ai recours à mon intelligence, et vous à
votre mémoire. Vous avez besoin de vous référer à d’autres,
illustres de préférence, pour appuyer vos arguments, alors que la
logique est la source de mes convictions.
Je n’ai pas besoin de vous mettre dans
une case, vous y êtes de vous mêmes, et je vous juges sur vos
affirmations, fondées sur des théories créées artificiellement en
fonction de résultats espérés.
Vous êtes si peu apte à utiliser vos
neurones en dehors des ornières admises, que vous êtes incapable de me
lire correctement.
Le système financier est un mal, parce
que les financiers l’ont dévoyé, je ne condamne pas la monnaie, je
la voudrais dans sa fonction originelle, et je condamne l’escroquerie
qui consiste à décrire l’investissement, l’emprunt comme des
mécanismes fondamentaux et qui consacre l’Economie comme science
exacte et moyen alors qu’elle n’est qu’une conséquence annexe d’un
éco système.
L’Economie mesure l’activité
nécessaire à la couverture des besoins. Point final
Si j’ai faim, je cueille un fruit, je
génère une économie. Si je vends, je m’appauvris, si je mange, je
pourvois à un besoin. Quand je suis repu, je fais la sieste. La
prospérité, c’est le temps de repos que je peux m’accorder avant
d’avoir à nouveau faim.
Je n’ai pas besoin d’ économiste ni de
financier. Mon seul besoin, c’est manger, et en cela, ils me sont
inutiles. Que la loi, ou la force me les impose, je dois les nourrir, j’y perds en prospérité.
On peut multiplier les besoins, le
principe demeure : besoin = économie. Le progrès est une
conséquence raisonnée du besoin tout comme l’économie, qui devrait
s’en trouver diminuer d’autant.
La civilisation Romaine était
condamnée dès l’instant ou l’intégralité de ses besoins était
couverte par l’esclavage. Les barbares n’ont pas détruit Rome, ils
ont dépecé un moribond.
Contrairement aux croyances répandues, ce n’est
pas le cerveau qui est indispensable, mais la main.
Le barbare ne se juge pas sur
l’apparence, ni même sur les actes, mais sur sa profession de foi.
Sur ce, mon ambition en ce lieu, se
borne à témoigner, de mon existence, de mes opinions. Vous n’êtes
pas seul, et je ne suis pas seul.
Pour le reste, que vous soyez maître
ou valet dans votre confrérie, comme dit Gaston, ça me touche pas
les roustons.
la chute peut être douloureuse !