Bonjour Tristan,
Je suis assez étonnée de ton témoignage que je trouve excessif. Je connais bien Elisabeth Loftus, j’ai mis plus haut un lien sur elle, mais elle précise que tout le monde n’est pas suggestible (un quart seulement), et de mémoire, mais il y a un moment que je l’ai lue, elle ne nie aucunement le refoulement qui pour moi est une réalité évidente. Déjà parce que la mémoire fonctionne par réseaux associatifs qui maintiennent présents par réactivation, et que de ce fait ce qui n’est pas réactivé tombe dans l’oubli ; on ne peut jamais se souvenir de tout ; ensuite une émotion trop forte pour un enfant est impossible à intégrer.
Je me suis intéressée à l’analyse hongroise ; j’aime bien le travail d’Abraham et Torok, celui de Tisseron, et je les trouve tout à fait pertinents. Les TCC, je suis désolée (je ne sais plus si c’est toi qui en a parlé), mais c’est un business. Tu dois pour faire partie de la liste officielle toujours payer tel et tel nouveau module de formation.
Puis, il y a une réalité (j’ai fait un master de psy clinique, il me manque une année) : quand tu fais un stage à l’hôpital, tu découvres très vite que quantité de soignants n’ont fait aucun travail sur eux, ce que personnellement je ne cautionne pas du tout.
Maintenant, il y a plus de 400 méthodes de thérapies recensées, et avant tout je pense, compte la qualité de la personne, son propre rapport à son histoire personnelle et qu’elle n’ait pas besoin d’exercer une emprise sur l’autre.