@ Zen,
« Eh bien ! vous pouvez entrer dans les ordres... »
Inutile. Vous ne m’avez pas concaincu, il s’en faut.
« D’abord, citer un passage sans remise dans le contexte global de la théorie freudienne et de son évolution (car la pensée de freud n’a cessé d’évoluer au contact de l’expérience) ne relève pas de la plus grande honnêteté intellectuelle. »
Cette citation de freud semble vous gêner énormément. Pour quel motif ?
« Je suppose que ce passage est sorti de « Introduction à la psychanalyse », un livre de vulgarisation écrit par Freud pour le grand public, très approximatif,dont la traduction de Jankelevitch est trés imparfaite. »
Vous supposez bien, mais je ne vois pas en quoi la traductiuon du Dr. S.Jankelevitch serait « imparfaite ». C’est une traduction, et même la seule autorisée actuellement en France. L’ouvrage que je possède date d’ailleurs de ...1965. Si donc on ne peut pas faire confiance à ce médecin, il faudra aussi mettre en doute les traductions de « Totem et Tabou », « Psychologie de la vie quotidienne » et autres ouvrages traduit par le même médecin.
Je ne doute pas un instant que vous puissiez me répondre que l’oeuvre de Freud n’est compréhensible qu’en langue allemande. Mon allemand, poussiéreux et désormais inopérant ne me permet pas cette facilité que vous semblez avoir. Il est vrai que les calembours auxquels peut se livrer Freud, les lapsus lingués ne sont pas traduisibles en français, ce qui fait de l’interprétation des lapsus et des actes manqués une « science » assez étrange, délimitée par... une frontière, une langue (?)
« Mais on ne résume pas une théorie si fine et toujours en mouvement en quelques phrases. »
Merveilleuse façon de botter en touche !
« Je vous invite à vous instruire. »
Merci, mais je n’ai pas attendu cette invitation un peu tardive : j’ai vécu la psychanalyse de l’intérieur et je peux vous dire que, tant que le malade admet comme « vraie » une simple hypothèse émise par son analyste, il va mieux. Dès qu’il commence à émettre des doutes sur celle-ci, tout est à refaire. En un mot comme en cent : la psychanalyse est affaire de croyance, de foi. C’est un placebo qui remplace avantageusement (surtout pour l’analyste !) toute autre croyance religieuse. C’est une « technique médicale » à réserver aux bien portants.
Bien à vous.