Faut il condamner ou innocenter 10
personnes sachant que parmi elles se cachent un coupable ?
L’efficacité serait de les condamner,
mais le respect du à Thémis impose de les innocenter.
C’est le dilemme du « Glaive et
de la Balance »
Faut il être Juste ou juste efficace ?
Lorsqu’une bonne bouille comme Santini
déclare : « Qu’ils ne sont pas tous comme ça (pourris les
élus), qu’il ne faut quand même pas généraliser « il nous
révèle l’ampleur du désastre.
L’exception, la malhonneteté est
tolérée, Il connait les mauvais, et s’en accomode, il en est
solidaire, il devient complice .
CQFD : Actifs ou passifs, ils sont
pourris !
Etre juste, consisterait à trier le
bon grain de l’ivraie. Je n’ai pas pas les informations nécessaires
qui le permettrait, et ceux qui l’ont ne le font pas, je choisis
l’efficacité, et tant pis, si réellement, quelques Candide s’y sont
fourvoyés ;
Vous partagez mon constat sur les
dérives financières actuelles. J’en suis fort aise, est ce suffisant ?Mais ceci,
selon vous ne remet pas en cause les grands principes généraux de
la finance. Je constate que pour le démontrer, vous puisez dans le
passé. Oserais je vous faire remarquer que Philippe le Bel et les
Templiers ne sont plus aux leviers du tandem Politique/Finance.
Vous vous référez à une époque ou
la monnaie était encore sonnante et trébuchante. Une époque
révolue. Aujourdh’ui la Finance est le fait d’ organismes qui n’ont
d’humains que les pions qu’ils manipulent.
Même un projet comme les iles
palmiers, est commercialisé avant de sortir de terre. Preuve qu’on
peut etre riche, mégalomane, et pas con.
Vous m’opposez celui qui risque « son » avoir
sur « son » projet, pour dédouaner celui qui vit du loyer de l’argent
sans risquer le sien.
Vous vous référez à un risque qui
n’existe plus depuis longtemps, c’est d’ailleurs en partie le refus
de prendre des risques qui a déclenché la crise actuelle.
Les « Prêteurs » vous
demandent une garantie, une caution, vous oblige à vous assurer, et
en dernier lieu, s’assurent eux mêmes.
Dans le pire des cas, des sociétés se
sont spécialisées pour le recouvrement des dettes , et elles
arrivent encore à trouver de la laine après la tonte, et en vivent
bien. Si finalement les assurances sont contraintes à débourser,
elles augmentent les primes de l’exercice suivant.
Le seul qui prend un risque réel est
celui qui emprunte pour un projet .
En finançant un projet famillial, vous
êtes solidaire de l’emprunteur, pas du créditeur. Même en passant
par un notaire, vous financez un proche vous ne faîtes pas un
placement.
En tout cas, c’est ainsi que je le
vois.