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Commentaire de décurion

sur La mort du Progrès continuel


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décurion 21 mai 2009 13:48

Faut il condamner ou innocenter 10 personnes sachant que parmi elles se cachent un coupable ?

L’efficacité serait de les condamner, mais le respect du à Thémis impose de les innocenter.

C’est le dilemme du « Glaive et de la Balance »

Faut il être Juste ou juste efficace ?

Lorsqu’une bonne bouille comme Santini déclare : « Qu’ils ne sont pas tous comme ça (pourris les élus), qu’il ne faut quand même pas généraliser « il nous révèle l’ampleur du désastre.

L’exception, la malhonneteté est tolérée, Il connait les mauvais, et s’en accomode, il en est solidaire, il devient complice .

CQFD : Actifs ou passifs, ils sont pourris !

Etre juste, consisterait à trier le bon grain de l’ivraie. Je n’ai pas pas les informations nécessaires qui le permettrait, et ceux qui l’ont ne le font pas, je choisis l’efficacité, et tant pis, si réellement, quelques Candide s’y sont fourvoyés ;

Vous partagez mon constat sur les dérives financières actuelles. J’en suis fort aise, est ce suffisant ?Mais ceci, selon vous ne remet pas en cause les grands principes généraux de la finance. Je constate que pour le démontrer, vous puisez dans le passé. Oserais je vous faire remarquer que Philippe le Bel et les Templiers ne sont plus aux leviers du tandem Politique/Finance.

Vous vous référez à une époque ou la monnaie était encore sonnante et trébuchante. Une époque révolue. Aujourdh’ui la Finance est le fait d’ organismes qui n’ont d’humains que les pions qu’ils manipulent.

Même un projet comme les iles palmiers, est commercialisé avant de sortir de terre. Preuve qu’on peut etre riche, mégalomane, et pas con.

Vous m’opposez celui qui risque « son » avoir sur « son » projet, pour dédouaner celui qui vit du loyer de l’argent sans risquer le sien.

Vous vous référez à un risque qui n’existe plus depuis longtemps, c’est d’ailleurs en partie le refus de prendre des risques qui a déclenché la crise actuelle.

Les « Prêteurs » vous demandent une garantie, une caution, vous oblige à vous assurer, et en dernier lieu, s’assurent eux mêmes.

Dans le pire des cas, des sociétés se sont spécialisées pour le recouvrement des dettes , et elles arrivent encore à trouver de la laine après la tonte, et en vivent bien. Si finalement les assurances sont contraintes à débourser, elles augmentent les primes de l’exercice suivant.

Le seul qui prend un risque réel est celui qui emprunte pour un projet .

En finançant un projet famillial, vous êtes solidaire de l’emprunteur, pas du créditeur. Même en passant par un notaire, vous financez un proche vous ne faîtes pas un placement.

En tout cas, c’est ainsi que je le vois.




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