@ 54
Vous m’avez mal lu , la réponse était donnée, du moins implicitement
Lorsque Freud dit :
"Nous le mettons alors au courant des difficultés de la méthode, de sa durée, des efforts et des sacrifices
qu’elle exige ; et quant au résultat, nous lui disons que nous ne
pouvons rien promettre, qu’il dépendra de la manière dont se comportera
le malade lui-même, de son intelligence, de son obéissance, de sa patience. Il va sans dire que de bonnes raisons, dont vous saisirez peut-être l’importance plus tard, nous dictent« ...,
il fait allusion à ses tous premiers pas dans la méthode, trés dépendante encore de celle de Charcot, qu’il abandonnera par la suite : l’hypnose, dont il aura le courage de reconnaitre plus tard l’inefficacité , où l’accent était mis essentiellement sur la passivité du sujet. Il reconnaîtra par le suite que cette méthode était peu digne pour le sujet (essentiellement à l’époque des cas »d’hystéries« )...
Il faut revoir de près toute l’évolution de la méthode : le livre de Peter Gay -conseillé à T.Valmour-, celui de Marthe Robert... et bien d’autre mettent l’accent là dessus.D’ailleurs, si vous lisez bien Intoduction... il s’explique lui-même
Il y a quelque chose qui reste valable , quand la psychanalyse vise les névroses : le sujet est l’acteur principal de sa guérison , son intelligence est requise pour décrypter l’interprétation qui lui est renvoyée, de la patience est nécessaire , car le processus est assez long. Il n’y a pas de guérison sans effort du sujet , une par de sacrifices, c’est à dure une volonté de renoncement à la jouissance que procure l’attachement à la névrose...ce qui demandera du temps et un déplaisir certain , mais pour gagner une plus grande liberté
Quand mon médecin me déconseille de fumer, il crée aussi un déplaisir et sollicite une part de »sacrifices « de ma part
Le sujet doit donc être pleinement actif . le psychanalyste, par sa »bienveillante attention" et ses connaissances est juste là pour lui renvoyer sa parole , dont il découvrira peu à peu ce qu’elle recèle...de la part d’inconscient de lui-même (= de refoulé)
Rien qui me choque. Cela reste d’actualité, même si les méthodes ont un peu changé
On est loin d’une secte !
Le contexte et le cadre théorique ! Ne lisez pas en myope
Sans cela vous ne comprendrez rien
Maintenant , il existe des psychanalystes autoproclamés et d’autres mal formés, comme il y a de mauvais médecins et des chirurgiens qui font des dégats...
Bien à vous