Ceci
dit, à part les matches de seconde zone, le foot gratuit à la TV
est une espèce en voie de disparition.
A mon avis, que je partage librement tant que c’est possible, cette idiotie n’a
ni fortuitement ni innocemment allié l’ignorance de nos députes aux intérêts
des « producteurs », « éditeurs », « distributeurs »
d’art (on croirait parler de pommes de terre ou de têtes de delco, mais non y’a
pas d’erreur...). Elle n’a que consacré le lobbyisme parlementaire du commerce
de l’art, de Denis Olivennes à Pascal Nègre.
Les
marchands du temple de l’Art...
Par malheur pour M. Nègre, le fait que je puisse aujourd’hui enregistrer,
mixer, et diffuser un morceau depuis ma chambre a coucher, n’a rien
a voir avec la protection des droits d’auteurs et tout avec celle des
intérêts des marchands précités.
Et vu les progrès des home studios, l’heure n’est pas loin de la faillite inéluctable
de ces prédateurs, l’heure qui démontera l’obsolescence coupable des travaux de
nos élus et leur asservissement « guodillesque »
à des intérêts qu’il ne comprennent même pas...
Le net ayant par ailleurs dématérialisé les circuits traditionnels de distribution
et de diffusion des œuvres, seule resterait la question de savoir en quoi
l’Hadopi aura une quelconque influence sur la création ? Eh bien, excusez-moi,
mais je ne me figure pas vraiment le rapport entre les deux et je vous
remercie de répondre pour moi.
Mais quel plaisir, n’est-ce pas, de voir les marchands virés du temple de l’art !
La question des droits d’auteurs seule demeure. Fausse question. Et fourbe : Elle
n’a pas de réponse. Les droits d’auteurs sont un argument marchand de
protection des intérêts. Or le seul intérêt de l’art est d’exister.
Alors bien sur, des masques tombent, des idées reçues aussi, mais il faut les
dire :
Au boulots les artistes. La fin des Majors signifiera la fin de vos rentes
d’oisifs nantis.
Hop ! A l’usine ! De toutes façons, je viens de vous le dire, faire un
disque à la maison est devenu un jeu d’enfant, et d’ailleurs, y’a plus
besoin de disque, petits veinards, vous avez YouTube...
L’art est immatériel. Les droits d’auteur n’auront été qu’une vache à
lait éphémère rendue possible par la matérialisation heureusement révolue aujourd’hui
des « hard »médias. Vendez toutes les oeuvres que vous voulez, mais
laissez l’art tranquille. De toutes façons, on a sûrement pas les mêmes goûts.
Retour à l’immatériel !
Vive les performances, vive le live, vive les expos, vive Bach ! Je m’enflamme, ça
fait longtemps que je n’ai pas écrit plus de deux lignes sur ce site. A+.
Et t’en fais
pas trop, Pascal (Nègre), t’es pas le premier ; les moines-copistes aussi, ils
ont dû en faire une drôle de tête quand Gutenberg est arrivé… Mais je ne sais
pas s’ils ont été aussi tordus que vous et les vôtres pour aller demander à Charles
Quint des loi anti imprimerie…