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Accueil du site > Actualités > Technologies > HADOPI : l’art est-il soluble dans le net ?

HADOPI : l’art est-il soluble dans le net ?


Les internautes français connaissent et suivent depuis un certain temps,les pérégrinations parlementaujudicaires de la Loi dite de création et internet mise en place par le gouvernement français, et censée régir les téléchargements illégaux d’oeuvres bénéficiant d’une protection de droit d’auteur sur internet. Cette loi, dite de riposte graduée consiste à L’OBLIGATION des internautes de sécuriser leur ligne de telle façon qu’un téléchargement illégal ne soit pas possible (instaure une sanction administrative punissant spécifiquement le défaut de surveillance de son accès internet). En cas de défaut de la part d’internaute on pourra assister à ce que la loi appelle une stratégie de riposte graduée, consistant à 2 lettres d’avertissement suivies d’une coupure de la ligne d’internet du contrevenant qui aura obligation de continuer à payer l’abonnement à la ligne coupée d’une part et qui pourra subir d’autres sanctions...

Bref, pour la majorité des pirates en herbe que sont plus de 50% des internautes, cette loi est considérée comme liberticide ;)

La quasi totalité des discordes concernant la loi met en avant des détails techniques ou juridiques. L’adresse IP de l’internaute (l’adresse par laquelle votre identité physique peut être reconnue) qui peut piratée, le coût du projet, la notion de double-peine, la non rénumération monétaire des artistes concernés par la coupure de la ligne internet des contrevenants, l’inefficacité de ces sanctions devant les nouvelles techniques de piratage sur le net que sont le streaming (visualisation directe d’un film sur un site dédié et son téléchargement avec les outils disponibles sur le navigateur ou les programmes annexes) et le téléchargement direct (sur des sites dédiés également comme rapidshare et megaupload).... et j’en passe.

Le but de mon propos n’est pas de faire un énième discours anti-HADOPI, mais exprimer d’une part une crainte et vous partager d’autre part une réflexion.

D’abord ma crainte... Outre l’aspect flicage de cette loi et tout ce quoi celà engendre en tant que symbolique dans la tête de tout un chacun avec la réapparition 1984esque d’un Big Brother Sarkozien, la pression et la peur engendrée par elle va entraîner les internautes vers d’autres voies d’accès vers les fichiers voulus. A l’heure actuelle les forums USENET (l’ancêtre des forums et des mails) et les accès VPN (very private network, utilisé majoritairement par les entreprises pour crypter leurs informations) sont des voies connues que par les initiés du web. Avoir un VPN était encore, il y a peu de temps, soumis à un abonnement onéreux. Avec la multiplication de l’offre et la demande (iPREDATOR de Piratebay ou IPODAH en France) ces accès vont aussi devenir des autoroutes de plus en plus fréquentées avec ce que ce genre d’espace de prohibition peut permettre. La mise en commun de fichiers "vraiment illégaux" comme de la pornoraphie infantile et j’en passe. Télécharger le dernier navet de Besson sur un site "populaire" et donner accès aux internautes via les moteurs de recherches à des saloperies du plus bas niveau est, vous en convenez très différent. Je m’explique. Etant donné l’accès crypté à des informations échappant à tout contrôle judiciaire, rien n’empêche l’hébergeur d’un site de peer-to-peer sur réseau crypté de mettre à la disposition de ses visiteurs de fichiers réellement illégaux (à tous les sens du terme) pour pouvoir augmenter son affluence. L’exemple type sont les sites de hack, de crack et autres, dont les espaces "publicitaires" sont jonchées d’affiche au caractère sexuel parfois très très limite. Quand on oblige une péripatéticienne de quitter la vue de tous pour les bas-fonds, la seule chose qui se déplace est la visibilité de ladite péripatéticienne et tout ce qui peut lui arriver.... Le mafia ne s’est jamais mieux porté qu’en période de prohibition.

La seconde partie de mon propos est une réflexion sur le "bien culturel". Que les artistes doivent être rénumérés... certes... personne ne peut dire le contraire... personne. Mais que le bien DIT culturel ne doive être piraté ??? J’ose dire le contraire. A premier abord ceci peut paraître malsain et complètement antisocial mais je persiste et signe :) Pour quelle raison ? Pour la même raison que la santé et l’éducation et la justice et tout ce qui est social doit être pouvoir être partagé par le plus grand nombre. Que l’on dise à n’importe quel artiste qu’un quidam ne disposant que de peu de moyen ne doit avoir accès à la santé, il se rebiffe et fulmine et signe toutes les manifestes de contestation possibles et imaginables. Que l’on dise la même chose sur l’éducation et le résultat sera pareil. De même que pour la justice et les différentes modalités de protection sociale mise en place dans notre "belle" société de consommation. Mais la "culture" qu’on prône ? Ne doit-elle, elle aussi être à la portée de tous ? Pour quelle raison moi, médecin, gagnant très correctement ma vie devrais-je avoir droit à l’accès par espèces sonnantes et trébuchantes des oeuvres culturelles et que le smicard gagnant à peine sa vie et luttant pour le gîte et le couvert quotidien de ses enfants doit-il en être privé ? Ou alors la culture ne doit être accessible que par une "soi-disant" élite ? Il y a quelques jours, un responsable, dit très à gauche, du parti "dit" socialiste, disait sur un autre sujet qu’il ne faut retourner les masses populaires contre leurs élites.... (Benoît Hamon à propos de François Bayrou sur les élections européennes). Elite ???? Ce qu’il y a d’élu, de choisi, de distingué (selon le Littré)... Peut-on encore prôner dans ce monde que nous voulons tous (enfin j’espère) égalitaire avec une même chance (utopique s’entend) pour toute la population, et que nous réservions un produit dit culturel (culture en figuré signifiant instruction, éducation selon la Littré) à un part réduit de la population ? MA réponse est non. Est-ce une bonne réponse ? Je ne le sais pas. Mais ma conclusion reste la même. Le piratage d’oeuvres culturelles DOIT être légalement permis par la loi quitte à trouver une forme d’imposition solidaire quelconque comme une redevance télé pour rémunérer les artistes (PS. redevance télé en considérant la télévision comme source de culture m’a toujours fait rire mais passons).

Comme je l’ai dit je ne présente qu’une vision éthique et philosophique de la chose. L’internet est UNE chance pour tout le monde. La loi doit être là pour améliorer la vie de la majorité des personnes. La protection des droits d’auteur sur internet, à l’ère du partage numérique est une hérésie sociale. LES artistes DOIVENT ABSOLUMENT ETRE JUSTEMENT RENUMERES. Mais le partage des oeuvres culturelles sur internet DOIT NON PAS ÊTRE COMBATTU MAIS PROTEGE PAR LA LOI.

En attendant vos propres avis.... Merci à tous mes lecteurs.

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11 réactions à cet article    


  • HELIOS HELIOS 21 mai 2009 11:14

    A part quelques erreurs techniques (vous ne devriez pas préciser, lorsque vous n’etes pas sur), votre discours me plait bien !.

    Il represente en fait ce qu’on aurait appelé il y a peu, le bon sens. Il reste seulement a le mettre en musique, comme on dit, c’est a dire choisir un prelevement sur l’ensemble du corps social permettant une rémuneration complementaire destinée aux créateurs. Notez bien que je parle ici de createurs...

    Cela demande une vision a long terme et une liberté de manoeuvre que n’ont pas les « zélites » dont vous parlez..

    Remettre a plat les mecanismes de droits d’auteur sans déposseder les uns pour le plaisir des autres est une tache ardue, peut etre possible seulement par etapes et sur une echelle de temps peu compatible avec l’instantaneité (la précipitation) qu’on souhaite. Remarquez bien que nous savons le faire, l’exemple du financement des retraites est bien le même phénomène.

    Mais sur le fond, nous savons bien que l’HADOPI n’est pas une loi destinée a la création.
    Internet est un outil de transport et seulement un outil de transport de l’information et probablement plus a l’avenir. Apres quelques années de développement et de fonctionnement de plus en plus exuberant deux des trois secteurs les plus dogmatiques de l’esprit humains se sont enfin reveillés. 

    La sécurité, la politique et la religion sont de nouveau sur le devant de la scène. 
    La religion a pris la mesure et interdit ou du moins controle l’acces au reseau des réseaux dans les pays ou elle est maitre.
    Dans nos pays, ce sont la sécurité et la politique qui pointent le bout de leur nez.

    La politique, qui ne supporte pas, malgré les affirmations au quotidien, de liberté de pensée et d’expression qu’on puisse contester son emprise.... elle s’est etendue sur tous les moyens « anciens » presse, livre etc... et ne peut supporter qu’un media lui echappe, d’ou la cvertification probable des futurs sites d’opinion ou d’information....

    La sécurité, c’est a dire en fait polices, renseignements et armées qui travaille dans l’ombre depuis toujours mais qui ne va pas s’opposer a une limitation qui ne peut que lui faciliter son boulot.

    Alors, le controle d’internet deja inscrit dans les genes de ces trois avatars de nos societes organisées ne peut que se developper. il nous reste a nous citoyens de faire en sorte qu’un equilibre acceptable entre la privation de la liberte et le desir du citoyen d’utiliser un systeme de transport de communication completement libre.

    La sagesse des etats avait mis en place des garde-fous tels que la CNIL en France qui doit participer a cet equilibre. Il me semble que cette derniere loi romps cet equilibre et probablement que la future LOPPSI fera de même. Comme je le pense, la seule solution possible doit provenir du citoyen a travers la representation nationale qui doit reguler et arbitrer entre les desirs exacerbés d’un executif toujours plus envahissant, technologies oblige, et un citoyen dont la liberté se reduit comme peau de chagrin dans tous les domaines dont certains sont dus a d’autres causes (partage des ressources naturelles, surpopulation etc).

    Techniquement parlant, là je vous parle en « pro » des reseaux (note a un intervenant d’Agoravox, si je ne m’identifie pas c’est pour preserver mes legitimes interets professionnels). Le reseau internet n’est pas un reseau en etoile comme le minitel où il suffit de controler le « serveur » pour tout controler. Internet est un reseau maillé (comme un filet, c’est pour cela qu’on l’appelle « web »). Pour le controler, il faudrait controler TOUS les noeuds (en clair un noeud est un routeur) ou bien controler tous les acces.

    Actuellement, controler tous les noeuds revient a changer donc tous les routeurs. cela se fait petit a petit avec le renouvellement des materiels (et l’accord des FAI, pourquoi croyez vous que mr Richard, copain de Sarkozy, arrive-t-il en 2010 chez FT), mais ce sera toujours considerablement plus cher que de controler les acces.

    Le gouvernement français a choisi de tenter de controler les acces a la source de la connexion en « proposant » l’installation d’un logiciel ’de sécurité" (ironie puisqu’il s’agit fonctionnellement d’un cheval de troie), mais dans l’avenir la liberté de choisir son modem, liberté que les français abandonnent en acceptant les machinbox des FAI n’existera plus car les FAI imposeront cette box qui contiendra elle même les outils de controle.

    Vous voyez, rien n’est simple...Merci pour votre article.


    • Immyr Immyr 21 mai 2009 19:31

      Voyez-vous mon cher HELIOS, j’avais proposé cet article dans la section de « tribune libre » étant donné que je connais bien mes failles en questions technologiques et ça a paru en section « tecnhologies » ;) Mon propos n’était point de dénoncer les abus de l’HADOPI (ce que nombre d’autres articles bien plus techniques et pointus révèlent), ni les moyens de son contournement. Je voulais juste faire réfléchir sur la base du concept même de piratage et de téléchargement dit illégal sur le net.
       Je regardais l’autre jour l’émission d’arrêt sur images sur cette question, et un journaliste du nouvel obs., pro-HADOPI, présent soutenait que le téléchargement illégal était la pire forme possible du libéralisme (qui dans sa définition économique dit que le marché d’autorégule de lui-même et que nulle intervention extérieure n’est nécessaire et souhaitable à son fonctionnement). Celà m’a interpellé. Avait-il raison ? Et c’est à la suite de ces réflexions que je me suis questionné sur la nature même du bien culturel et le droit de chacun à l’accès à ce bien.
       


    • HELIOS HELIOS 22 mai 2009 00:50

      Merci pour votre réponse... Je vous suis bien dans vos propos.

      Mon commentaire consiste à etendre le champ de votre article, sans plus, ou du moins en montrer d’autres aspects. Mais je vous le répète, votre article me plait bien. Il est petri de bon sens et c’est pour cela qu’il attire si peu de contradiction.


    • Deneb Deneb 21 mai 2009 13:28

      L’idiocie de cette loi est évidente pour tous ceux capables de se poser une simple question : la fréquentation des stades a-t-elle baissée depuis que l’on transmet les match à la télé ?


      • Emmanuel Aguéra LeManu 21 mai 2009 18:00

        Ceci dit, à part les matches de seconde zone, le foot gratuit à la TV est une espèce en voie de disparition.


        A mon avis, que je partage librement tant que c’est possible, cette idiotie n’a ni fortuitement ni innocemment allié l’ignorance de nos députes aux intérêts des « producteurs », « éditeurs », « distributeurs » d’art (on croirait parler de pommes de terre ou de têtes de delco, mais non y’a pas d’erreur...). Elle n’a que consacré le lobbyisme parlementaire du commerce de l’art, de Denis Olivennes à Pascal Nègre.

         

        Les marchands du temple de l’Art...


        Par malheur pour M. Nègre, le fait que je puisse aujourd’hui enregistrer, mixer, et diffuser un morceau depuis ma chambre a coucher, n’a rien a voir avec la protection des droits d’auteurs et tout avec celle des intérêts des marchands précités.


        Et vu les progrès des home studios, l’heure n’est pas loin de la faillite inéluctable de ces prédateurs, l’heure qui démontera l’obsolescence coupable des travaux de nos élus et leur asservissement « guodillesque » à des intérêts qu’il ne comprennent même pas...

        Le net ayant par ailleurs dématérialisé les circuits traditionnels de distribution et de diffusion des œuvres, seule resterait la question de savoir en quoi l’Hadopi aura une quelconque influence sur la création ? Eh bien, excusez-moi, mais je ne me figure pas vraiment le rapport entre les deux et je vous remercie de répondre pour moi.

        Mais quel plaisir, n’est-ce pas, de voir  les marchands virés du temple de l’art !


        La question des droits d’auteurs seule demeure. Fausse question. Et fourbe : Elle n’a pas de réponse. Les droits d’auteurs sont un argument marchand de protection des intérêts. Or le seul intérêt de l’art est d’exister.


        Alors bien sur, des masques tombent, des idées reçues aussi, mais il faut les dire :
        Au boulots les artistes. La fin des Majors signifiera la fin de vos rentes d’oisifs nantis.
        Hop ! A l’usine ! De toutes façons, je viens de vous le dire, faire un disque à la maison est devenu un jeu d’enfant, et d’ailleurs, y’a plus besoin de disque, petits veinards, vous avez YouTube...

        L’art est immatériel. Les droits d’auteur n’auront été qu’une vache à  lait éphémère rendue possible par la matérialisation heureusement révolue aujourd’hui des « hard »médias. Vendez toutes les oeuvres que vous voulez, mais laissez l’art tranquille. De toutes façons, on a sûrement pas les mêmes goûts.

        Retour à l’immatériel !
        Vive les performances, vive le live, vive les expos, vive Bach ! Je m’enflamme, ça fait longtemps que je n’ai pas écrit plus de deux lignes sur ce site. A+.

         

        Et t’en fais pas trop, Pascal (Nègre), t’es pas le premier ; les moines-copistes aussi, ils ont dû en faire une drôle de tête quand Gutenberg est arrivé… Mais je ne sais pas s’ils ont été aussi tordus que vous et les vôtres pour aller demander à Charles Quint des loi anti imprimerie…


      • chlegoff 21 mai 2009 16:30

        HADOPI n’est qu’un maillon d’une stratégie qui vise à perpétuer la fabrication du consentement. Internet étant le seul média qui ne soit pas totalement contrôlé par l’oligarchie, il est logique que celle-ci aie un plan. Cette guerre des hiérarques contre la société civile nécessite également d’être maitresse de la mémoire collective. Quels sont les véritables instiguateurs du contrôle d’Internet dans la sphère occidentale ? certains désignent sans preuve la haute finance qui dirige le monde occidentale. Allez savoir ! une chose est sur, les médias classiques ne savent que diffuser de la propagande. Quand aux grands acteurs du Web, on peut observer deci delà du collaborationnisme discret.

        Lire ou visionner l’appel des grands résistants de 2004 aide à avoir une meilleur compréhension de l’enjeu du combat.


        • norbert gabriel norbert gabriel 21 mai 2009 19:32

          «  » Au boulots les artistes. La fin des Majors signifiera la fin de vos rentes d’oisifs nantis.
          Hop ! A l’usine !«  »« 

          Il y a un type qui disait, un nommé Goebbels, ça vous rappelle rien ? 

           »"Les droits d’auteurs sont un argument marchand de protection des intérêts. Or le seul intérêt de l’art est d’exister.«  »

          Modigliani ou Van Gogh apprécieraient sans doute ce point de vue.


          • Immyr Immyr 21 mai 2009 20:08

            Je crois que j’ai assez répété dans l’article que je pensais à une juste rénumération des créateurs.
             - Modigiliani, Van Gogh, Picasso ou autres ont réalisé des oeuvres uniques, non susceptibles à être « piraté ». Le visionnage de ces oeuvres est réalisable et gratuit sur le net. Est-ce un mal ? Je ne le pense pas. Si quelqu’un est assez riche pour s’en acheter un, libre à lui et tant mieux pour l’artiste. Mais si l’art est réalisé pour être apprécié par le plus grand nombre, afin de faire réfléchir le quidam à d’autres points de vue, d’augmenter l’expérience de tout un chacun et enrichir notre vie, comment ne pas accepter une voie qui justement le permet.
             - Je répète encore une fois. Je pense que le téléchargement de biens culturels doit être libre et permis sur le net ceci afin de permettre au maximum de personnes à en profiter. ET je pense à une juste rénumération des artistes et créateurs. Je ne vois pas pourquoi ces 2 notions doivent être contradictoires.


          • Emmanuel Aguéra LeManu 23 mai 2009 17:01

            Norbert, je te prends au mot : trouves-moi cette citation de Goebbels.
            On verra après qui est le plus gestapiste...

            Modigliani et Van Goght n’étaient ni intermittents de spectacles (de chômage ?), ni défenseurs des droits d’auteurs ; àquoi bon, d’ailleurs ?
            Les droits d’auteur, comme leur nom l’indique, enrichissent l’auteur et non l’oeuvre, que je vous laisse libre d’acquérir matériellement au prix que vous voulez, un modigliani comme une place au Zénith. C’est ce que j’appelle une performance, donc un service, donc àrémunérer.

            Alors cette citation ? (attention, la famille de Goebbels a peut-être des droits dessus !)

            Et puis àpart prêter des paroles aux morts, artistes-peintres ou criminels nazis, vous en pensez quoi, l’artiste, des droits d’auteurs ?


          • norbert gabriel norbert gabriel 21 mai 2009 20:17

            «  », faire un disque à la maison est devenu un jeu d’enfant,«  » 

            tiens j’y avais pas pensé, justement j’ai un projet avec 5 musiciens de rock, 3 choristes, et un quatuor à cordes ; et justement j’ai un chateau avec un salon de 120 mètres carrés qui devrait faire l’affaire
            Evidemment si j’habite un 60 m2 dans un HLM, ma création musicale devra revoir son ambition à la baisse...

            Mais pour la réflexion de fond sur le partage de l’art, accessible à tous, c’est une bonne piste, qu’on n’a pas tellement explorée dans les modalités concrètes.


            • Emmanuel Aguéra LeManu 23 mai 2009 17:18

              Morale : Norbert a besoin d’un chateau pour créer. Désolé, je ne savais pas. Mais tu sais, ça se devrait pouvoir se soigner...
              Mais je suis content de voir que tu es « d’accord sur le fond » ! (je rappelle que tu m’a traité de nazi)
              Tu as donc trouvé ta voie... « explorer par une »réflexion de fond« les modalités concrêtes du partage de l’art accessible à tous » ce qui prouve que tu as de la suite dans les idées, parce que débiter ça après avoir défendu les droits d’auteurs, fallait le faire.
              Et ça, par contre, je ne sais pas si ça se soigne.

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