les explications concernant l’affaire Mickaël D sont un peu capillotractées...
C’est une chose que de détenir une arme chez soi sans avoir l’intention de s’en servir contre quelqu’un, c’est une autre histoire que de se retrouver à fabriquer un engin explosif.
Les expériences chimiques sont dangereuses par définition, et sans forcément avoir une intention malveillante, comment s’étonner, si l’opération tourne mal, comme ç’a été le cas, que l’antiterrorisme soit saisi ?
Par ailleurs, et veuillez considérer cela comme un simple questionnement, je constate une espèce de jeu du chat et de la souris entre le gouvernement et les différentes mouvances qui secouent notre pays depuis quelques temps.
Les organisations syndicales, certains partis politiques (je ne donne pas de noms...) n’ont de cesse que de justifier ou de pousser à des actions spectaculaires, voire carrément illégales ou violentes, et l’on devrait s’étonner de ce la police soit « sur les dents » ?
Alors OK, il existe des abus, et même vraisemblablement des règlements de comptes.
Pour autant, lorsque l’action de la police est justifiée, pourquoi ne pas le dire ?
En l’occurrence, l’affaire de Mickaël D devrait orienter le citoyen vers une interrogation quant aux raisons qui ont poussé ces deux jeunes à trafiquer des explosifs plutôt qu’à stigmatiser le travail des policiers et les conclusions de leur enquête.