Pas loin d’être d’accord...
Mais quand même ! Peut-on considérer, en démocratie, qu’il soit conforme au bien de tous de se livrer à des sabotages au nom d’une « façon de vivre » ou « d’idées » ?
D’autre part, vous semblez considérer que l’on peut se livrer à toutes sortes d’exactions - au nom de ces idées et façon de vivre - du moment que cela n’entraîne pas de conséquences humaines ... N’est-ce pas un peu exagéré ?
Quelle est la frontière entre ces exactions n’entraînant pas de victimes et les actes de terrorisme ?
Doit-on considérer qu’à partir du moment où le nombre de victimes est égal à zéro, l’action est acceptable ?
Imaginons une action d’envergure ne faisant pas de victimes, serait-elle justifiable ?
A l’inverse, une action ne visant aucune victime mais déraillant par manque de préparation et entraînant malheureusement des morts devrait-elle être comprise elle aussi comme participant d’un droit d’expression légitime (ne cherchons pas bien loin, le cas de Mickaël D en est l’exemple idéal) ?
Je vais juste faire un parallèle avec l’éducation de nos enfants.
Accepteriez-vous tout d’eux, à condition que les conséquences de leurs actes ne soient pas dommageables, ou tenteriez-vous de leur expliquer que l’on peut s’amuser et se rebeller dans le juste cadre du respect de l’autre, des droits de chacun et du respect du bien d’autrui ?