Bonjour Tristan, merci pour votre réaction.
Sachez d’abord que je m’attaque à deux choses avec cet article : le système actuel de sélection des enseignants, et la politique du gouvernement visant à supprimer une grande partie des fonctionnaires de l’éducation nationale. Pour moi ce sont des aberrations.
Je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait qu’il y a eu ces dernières années des changements profonds dans notre société, qui conduisent à des problèmes de motivations chez les élèves de collège/lycée. Et c’est justement pour cette raison que je pense que la formation des professeurs n’est pas adaptée à la situation actuelle.
Il est primordial d’avoir des enseignants qui sachent motiver les élèves. C’est une qualité en soi, et cela ne passe certainement pas par l’artifice du châtiment corporel (vous m’avez mal compris sur ce point).
Je pense qu’il y aurait moins besoin des cours à domicile si les structures de l’éducation nationale étaient adaptées. D’un autre côté, il y a de telles différences entre les élèves que ce n’est pas une mauvaise chose non plus qu’un étudiant-prof à domicile puisse dépanner des parents en aidant leur enfant à réussir (je l’ai fait pendant 2 ans). Car vous le dites bien, les parents n’ont pas le temps/la force de s’impliquer personnellement pour leurs enfants.
A propos du volume de connaissances à apprendre qui augmente avec le temps (et le progrès scientifique), je suis également de votre avis, cela complique les choses. Et c’est encore un point qui ne colle pas avec la politique actuelle en France.
Je suis simplement sidéré de voir que des professeurs médiocres soient en exercice alors que des candidats au CAPES qui feraient d’excellents enseignants ne parviennent pas à obtenir un poste. Comme vous dites, aucun système n’est optimal, mais si on ne remet rien en question, on ne progresse pas.