Lorsque l’on parle de la Justice, de quoi parle t-on ?
Les citoyens Français, dans leur grande majorité, ont peur de
l’institution JUSTICE. Cette peur est fondée par l’image de justice de classe qu’elle donne.
Image renforcé par la nécessité d’avoir recours à un avocat du fait de la complexité des règles et langages corporatistes, dont la charge financière est laissée au citoyen victime sous le prétexte fallacieux qu’il est normal de payer pour se défendre.
L’affaire Clearstream, par exemple, a bien montré la complaisance de la
Justice face à la persécution judiciaire coûteuse qu’a subi Denis Robert.
Mais aussi les milliers de procès verbaux des inspecteurs du travail
classés sans suite par les procureurs ou
donnant lieu à de ridicules condamnations de la part des tribunaux.
Mais aussi l’interdiction faite aux citoyens de se grouper pour
attaquer plus efficacement et plus économiquement des délinquants
économiques.
Mais aussi l’hypocrisie de l’obtention des preuves dans les affaires civiles quand ces dernières sont impossibles à obtenir car en possession exclusive et protégée de l’adversaire indélicat et de mauvaise foi. Je pense notamment aux affaires opposants les salariés à leur employeur mais aussi les petits clients à leur banque ou aux grandes entreprises monopolistiques.
Mais aussi la faiblesse des condamnations que reçoivent les délinquants polico-financiers par rapport à la sévérité qu’ils réclament et qu’ils obtiennent pour les délinquants issus de la misère et du désespoir.
Lorsque l’on connait l’incroyable carrière de célèbres magistrats au service de Chirac puis de Sarkozy dans des affaires politico-économiques sensibles, la honte doit peser sur plus d’un juge français.