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Commentaire de Ecométa

sur Le bon journaliste est un empêcheur de juger en rond


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Ecométa Ecométa 23 mai 2009 14:34

@ Lisa Sion

« Une mondialisation financière, dont par ailleurs, les mêmes ventaient les mérites »... Je ne sais pas si vous avez fait exprès, Ecometa, mais je la trouve très bonne !

Je vous remercie pour ce compliment ; bien sûr ! Quand on y réfléchi un tant soit peu, c’est tout de même un tour assez pendable que nous ont joué les Banques et les Multinationales, qui, au passage, ouvraient leurs propres banques pour opérer sur les marchés financiers : on est jamais mieux servi que par soi-même !

Il y a également eu d’autre tour aussi pendable, et même encore plus ! Je veux parler de cette duperie véritable escroquerie économique du milieu des années 70, tout début de la mondialisation financière, et, qu’en économie, on appelait à l’époque, le « théorème de Schmidt », Helmut, de son prénom, social démocrate, ancien Chancelier d’Allemagne de l’Ouest ! Ce « théorème » économique sensé traduire une vérité économique de bon sens, disait, que « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après demain » ; à vrai dire et au bout du compte : nous les attendons toujours ces emplois ! En effet, car, si les efforts ont bien été faits et les profits bien réalisés, ceci, sur le dos des travailleurs, de la masse laborieuse, de la « plèbe », avec, en France, une perte de 10 points de répartition de la « Valeur Ajouté » pour les revenus du travail ; les investissements, quand ils ont eu lieu, ne se sont pas réalisés là où les efforts avaient été consentis, mais sous de cieux bien plus cléments pour le capital investis ! Ils ont été réalisés, capitalisme financier oblige, dans des pays émergeants à fort potentiel de croissance économique et forcément de croissance capitalistique ! C’est, là, en Europe, avec le retour du capitalisme financier, avec le retour d’une économie de la seule rente financière, pourtant déjà tristement expérimentée, le tout début de la mondialisation financière de l’économie ; qu’après ce que l’on a appelées les « trente glorieuses »… nous vivons les « trente piteuses », voire même plus, car dans le genre capitalisme financier, l’argent pour l’argent, ou celui du capital qui se regarde le nombril : nous sommes assez bien partis !



Vous dites : « Puisque vous soulevez la question d’une monnaie mondiale parallèle, il serait effectivement important d’en fixer les changes avant que la crise ne déséquilibre l’ensemble des marchés. Autant nous avons de bonnes raison de ne pas remettre en cause notre Euro, voire de l’Améro, autant il ne contredit nullement l’idée du Bancor...Pensez vous qu’il est urgent de l’imposer dans les discussions telles le G2O et suivantes, ou trop tard pour agir dans ce sens ? »

Il ne s’agit pas d’une monnaie parallèle mais d’une monnaie « meta ou supra » nationale réservé aux seuls échanges internationaux, avec des taux non pas fixes, mais limités dans leurs variation, ceci, afin d’en finir avec la guerre économique, avec une spéculation affairiste essentiellement financière !

Il n’y a pas à proprement parler d’économie mondiale, au sens précis du terme, de logique d’ensemble, même sociétale, comme il existe des économies nationales ! Ce qui existe, ce sont des échanges internationaux, un sous-système complémentaire, exclusivement complémentaire au système principal, ceci, afin de combler les manques ou écouler des surplus de production, qui, forcément, ne manqueront pas dans toute économie nationale même la plus parfaite qui soit !

La mondialisation économique libérale est un sophisme : une lubie de libres échangistes désireux de faire du monde un marché unique ; un marché indépendant libre de toutes contraintes nationales, politiques, mêmes économiques, sociales : sociétale ! L’économie mondiale c’est l’ensemble des économies nationales et non un système constitué à part entière exclusivement de nature internationale !

Bien sûr qu’il y a urgence à imposer dans le G 20 ce thème d’une monnaie spécifiquement internationale ! Trop tard, peut-être ; de toute façon il faudra payer les pots cassés ! Mais, forcément, si nous voulons cesser tout ce cirque : nous y viendront !

Vous me donnez l’occasion de rectifier le paragraphe suivant, ceci, en rajoutant une précision importante.

  

« Sauf à fausser tout le jeu économique, celui national, comme celui des échanges internationaux, aucune monnaie nationale ne devrait être en même temps une monnaie d’échange internationale ! Actuellement, et assez étrangement, ce système de compensation international, qu’avait d’ailleurs proposé en son temps Keynes, au sortir de la dernière guerre mondiale avec le Bancor, et qu’ont pratiqué les protagonistes de la véritable affaire Clearstream, est souhaité par la Chine, et, bien sûr, pour tout le monde, toutes les Nations, et non simplement pour quelques protagonistes initiés s’entendant comme larrons en foire  : la Chine serait-elle le seul pays conscient de ce qu’il convient de faire, au plan des échanges internationaux, pour calmer ce jeu de guerre : de guerre économique ?



Dans votre intervention précédente, celle à l’auteur, vous dites : « Il est intéressant de vous entendre apporter un éclairage particulier sur les îles paradisiaques en rêve. Tous ces 4X4 dans ces routes et rues défoncées sont pourtant à plus à leur place que sur nos routes vierges de tout nid de poules...votre mauvaise foi apparaît clairement !

Je ne sais pas si vous l’avez fait exprès... peut-être vouliez-vous faire de l’humour en évoquant la mauvaise foi de l’auteur ! Avec une pointe d’humour vous auriez pu écrire : « en même temps, avec toutes ces routes en mauvais état, tous ces nids de poules : quoi de plus normal que d’utliser des 4X4 ?    


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