Pas évident de s’exprimer sur le sujet sans s’étaler (je pèse mes mots !).
En tentant d’être suffisamment brève, je crois que l’amour passion peut se vivre plusieurs fois parce que c’est une façon d’aimer et d’aimer être aimer. Tout le monde ne le vit sans doute pas pour autant.
Mais je crois aussi qu’au milieu de ces différentes amours se trouve l’infini trésor, la pièce unique, le nectar magique et diabolique, le filtre envoûtant, ennivrant jusqu’au coma éthyllique...Celui-là, c’est une fois, une seule.
On le trouve et on ne lâche plus, on s’y accroche comme une moule à son rocher, à en crever quand la mer se retire et que rien ne vient plus abreuver le besoin devenu absolu.
Quand ça s’arrête, c’est comme un « enfin... ! » parce que la destruction totale était si proche, et lorsque l’on regarde autour de soi, ce que l’on avait plus fait depuis longtemps, alors on s’aperçoit du chaos, du vide, du désert éclos des pulvérisations d’une météorite arrivée à vive allure.
Il faut ré-apprendre à se lever et marcher pour trouver l’eau et le repas. Alors la quiétude prend la place, difficile de s’y sentir tout à fait bien, puis on apprend à aimer, à être aimé.
On se niche dans ce cocon de soie pour sa délicatesse, sa douceur, son confort. On ferme les yeux pour se souvenir et laisser alors un sourire touchant redonner vie quelques précieux instants au vécu d’avant...
C’est la danse folle du bien et du mal, de ce qui fait du bien et ce qui fait du mal, c’est le yin et le yang, tout le questionnement du coeur...