Utiliser une langue nationale comme langue internationale est un non-sens. Ce n’est pas à cause que ça se fait que c’est la meilleure solution. Quand certains prétendent que l’espéranto a échoué du fait que sa diffusion n’est pas plus grande après 120 ans d’existence, ils montrent les limites de leurs connaissances, de leurs capacités d’analyse, et démontrent qu’ils n’ont rien compris. Compte-tenu de la puissance financière, politique et militaire qui a propulsé l’anglais au niveau où il est aujourd’hui, et ceci depuis bien plus longtemps, son niveau de diffusion est tout simplement minable. Ça fait penser aux quantités astronomiques de bombes déversées sur le Vietnam par la plus puissante armée du monde, et, au bout du compte, c’est une population de petite taille qui a éjecté des colosses puissamment armés. Une simple étude des bases de l’espéranto ne demande pourtant pas des facultés intellectuelles surhumaines. Comme la plupart des visiteurs sont mentalement et intellectuellement plus évolués, plus honnêtes aussi, voici quelques précisions qui leur seront utiles. Le 16 mars 2001, la revue “Science” publiait le résultat de recherches sur la dyslexie. Cette difficulté de lecture touche environ un million d’enfants en France. Elle atteint plus fréquemment les élèves anglophones, un peu moins les francophones et très peu les italophones. Il y a deux fois plus de cas aux États-Unis qu’en Italie. Est-ce un hasard si la dyslexie a été découverte et décrite pour la première fois, en 1895, par un chirurgien-ophtalmologiste anglais, James Hinshelwood ?
La raison se trouve dans la complexité graphique et phonétique de l’anglais qui a besoin de 1120 combinaisons de lettres (graphèmes)pour obtenir une quarantaine de sons (phonèmes) alors que le français a 190 graphèmes pour 35 phonèmes et que l’italien, langue claire et harmonieuse, se contente de 33 pour 25 phonèmes. Notons en passant que, sur ce plan comme sur bien d’autres, la langue qui se rapproche le plus de la perfection est l’espéranto avec 28 lettres pour 28 sons. , Je reconnais que c’est du gâchis de temps et de forces, quoique, à mon avis, il n’y a pas lieu de laisser souiller une idée. Pour ma part, je me suis efforcé, autant que possible, quand j’en avais le temps, de considérer ça comme une opportunité pour apporter des informations complémentaires et des références vérifiables, ce qui était totalement absent de l’autre côté. La pression du travail m’a souvent contraint, c’est vrai, à être expéditif. Je ne demande à personne de me croire, mais je donne à chacun la possibilité de découvrir des choses très souvent ignorées du grand public et même de pas mal d’espérantistes. C’est particulièrement significatif que le BC ait reçu, en 1971-72, avant l’entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché Commun (le 1er janvier 1973), 16% de crédits supplémentaires du gouvernement britannique et ceci alors que tout avait déjà été défini dans le rapport annuel du British Council , année 1968-69, page 12 : Il y a un élément de commercialité dissimulé dans chaque professeur, livre, revue, film, programme télévisé, de langue anglaise envoyés au delà des mers Si alors nous sommes en train de tirer un avantage politique, commercial et culturel de l’usage mondial de l’anglais, que faisons-nous pour maintenir cette position ?Eh bien, non seulement ils la maintiennent, mais ils pratiquent la politique du coucou : les autres langues hors du nid ! Excellente démonstration de ce que j’avance. L’Espéranto est égalitaire. Il permet à de larges couches de la population des différents pays de communiquer sans intermédiaire au-delà des barrières linguistiques et politiques. L’anglais, considéré par beaucoup comme la langue mondiale de fait, ne parvient pas à remplir ce rôle même au sein du petit cercle des pays relativement riches possédant un système éducatif élaboré. Même si le pouvoir est, et restera provisoirement entre les mains des opposants à l’introduction générale de l’Espéranto, il s’avère en pratique que l’Espéranto est déjà à l’heure actuelle un moyen par lequel certains laissés-pour-compte linguistiques peuvent devenir bilingues et prendre part à une communication équitable au delà des barrières linguistiques. Et on peut s’imaginer ce qu’il en est pour des échanges ayant des conséquences importantes sur la scène inteernationale. Jacques Chirac lui-même, qui, contrairement à ceux qu’Asp l’explorateur (sic !) ameute autour de lui, n’est pourtant pas un indigent mental, et qui a fait des séjours linguistiques aux États-Unis, s’est humblement excusé, lors de sa visite à New York, après l’attentat du 11 septembre 2001, de ne pas pouvoir poursuivre son intervention en anglais et de parler en français après avoir avoué : My English is not very good.
06/06 13:21 - surfeur
Le nouvel ordre mondial nous l’impose et se n’est que le début, un seul nation, un (...)
01/06 20:42 - Krokodilo
Dankon Eugène, Ulysse vient justement de signaler la même vidéo dans la discussion après mon (...)
01/06 18:33 - eugène wermelinger
ESTIMATA KROKO, mi ne scias kiamaniere rekte kontakti vin kaj provas per sendo ĉi-tie de (...)
25/05 12:54 - Wlad
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24/05 01:02 - Jovitourtiste
Et l’apprentissage de l’anglais comme première langue est précisément désastreux (...)
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