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Commentaire de herbe

sur On a égaré USD $ 9 000 000 000 000 ?


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herbe herbe 24 mai 2009 09:51

A l’auteur, concernant cet évènement merci de l’avoir signalé, il faudra en effet statuer sur son importance et sa signification.

J’ai lu l’article que vous proposez dans un de vos commentaires ci dessous sur les systèmes, ça correspond à ça que j’ai lu récemment , je cite :

« L’évolution d’un système chaotique peut donner naissance à l’émergence plus ou
moins subite et plus ou moins profonde de nouveaux états du système, représentant une
réorganisation de celui-ci. En théorie, rien n’interdit que ces nouveaux états conduisent à la
mort dynamique du système, par instabilité ou excès de désordre, ou au contraire par stabilité excessive (sur le modèle des cristaux d’un minéral, trop systématiquement ordonnés). Seules
les émergences améliorant l’adaptation peuvent survivre. Nous en reparlerons un peu plus
loin. Les décideurs économiques et politiques sont constamment confrontés à des
catastrophes qu’ils n’avaient pas prévues parce qu’ils avaient oublié que les systèmes
auxquels ils ont affaire sont de type chaotique, c’est-à-dire non seulement imprévisibles mais susceptibles de changements profonds et dévastateurs. C’est ce qu’a découvert à ses dépends le président américain G.W. Bush Jr. après avoir engagé son pays et ses alliés dans la guerre
en Irak. Pourtant, la société américaine, le gouvernement lui-même et ses nombreuses agences sont riches en experts parfaitement au fait de la théorie du chaos et de la prudence qu’il faut manifester face à des systèmes chaotiques de grande taille. Mais rien n’y a fait. Jupiter rend fou ceux qu’il veut perdre
Nous reviendrons sur cet aspect chaotique du monde, qui n’est pas encore bien
compris des observateurs mal informés de la vie économique et politique. Si elles sont trop
rigides, les recettes habituelles, réglementations, mesures d’intervention, sont généralement inutilisables ou peu utilisables, car le phénomène auquel elles sont censées s’appliquer évolue d’une façon pouvant être totalement inattendue, et fort loin des données initiales.
L’effet “ battement d’ailes de papillon ” en politique
A l’inverse, il faut signaler un point essentiel pour l’action politique quand celle-ci
cherche à modifier un système dynamique chaotique comme l’est le monde. Une influence
extérieure minime, par exemple l’action apparemment insignifiante d’un agent perdu aux
confins du système, peut toujours, par effet “ battement d’ailes de papillon ”, provoquer des
modifications profondes sinon radicales du système tout entier. C’est ce sur quoi ont toujours intuitivement compté les révolutionnaires adeptes de l’acte individuel. Un écrit, un geste exemplaire, à plus forte raison un attentat quelconque à l’ordre établi, peuvent bouleverser
plus ou moins durablement ce dernier. On l’a vu récemment à l’occasion des événements du
11 septembre 2001. Auparavant, on citait l’attentat de Sarajevo à l’origine immédiate, disaiton,
de la guerre de 1914.
Ce facteur est à garder en mémoire quand les conservateurs de toutes sortes tentent de
décourager les velléités de changement en expliquant qu’aucune réforme ne pourrait aboutir
sans respecter une liste de préalables impossibles à réaliser. Le promoteur d’une innovation
radicale ou un simple réformateur doivent en fait éviter à la fois l’abstention prudente et
l’action tellement folle qu’elle serait condamnée d’avance etc ...
Jean-Paul Baquiast
Comprendre - Nouvelles sciences, nouveaux citoyens »

On pourra utilement aussi se rappeler Le Cygne noir :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_cygne_noir

Au sujet de ce que vous dites sur la confiance je vous rejoins à 100% ...


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