Il manque 40.000 € dans votre calcul, cela fait 140.000 € par Français et non 100.000 : on est pas très loin du million de Francs !
Autre ordre de grandeur, ces 9.000 milliards de $, c’est un peu plus de 10 % du PIB mondial qui doit était certainement supérieur à 80.0000 milliards de dollars en 2008 ; mais c’est seulement, et tout est relatif, seulement 0.01 % du marché financier des produits dérivés qui fait 10 fois le PIB mondial : soit 800.000 milliards de $ ; une sorte de « taxe Tobin » sur les produits financiers !
Pour information, la valeur du stock des biens immobiliers à l’échelle mondiale est de l’ordre de 75.000 milliards de dollars. La valeur à l’échelle de la planète de toutes les obligations et actions est estimée à 100.000 milliards, dont plus de 62.000 milliards de dollars pour les seuls CDS (Crédit Default Swap), sorte d’assurance par laquelle un établissement financier se protège du risque de défaut de paiement d’un crédit.
Après les pratiques financière de Madoff, celle de la vente pyramidales consistant à payer les intérêts des premiers investisseurs avec les capitaux apportés par les derniers entrés. Egalement avec les pratiques de « cavalerie » entre banques, que condamnent les mêmes banques lorsqu’elles sont le faits de commerçants ou autres, qui escomptent des ventes fictives pour trouver du financement bien réel ; pourtant une pratique bancaire sur laquelle est tout de même basé le concept des « produits dérivé »... contrats futurs... donc fictifs. Et, peut-être, en fin de compte, un prélèvement discret de 0.01 % par un programme informatique bien huilé à la FED sur les produits dérivés. Tout paraît possible ! Pourquoi pas !
Ce que vous évoquez est ce qu’on appelait autrefois de la monnaie de singe : cette monnaie résultant de la seul planche à billet et non d’une vraie création de richesse ! Ainsi va ce monde de l’argent pour l’argent : de l’argent Roi ! Ainsi va ce monde cupide... ce monde moderne du veau d’or !
Comme le réclame la Chine, il faut une monnaie internationale spécifique pour les échanges internationaux ; une monnaie internationale qui ne soit pas une monnaie nationale permettant comme avec le dollar, et même l’Euro, d’exporter sont chômage et son inflation ; encore que l’Europe n’a jamais procéder de la sorte ! Il faut également interdire la cavalerie entre banques qui doivent assumer les risques qu’elles prennent au lieu de les diluer sur l’ensemble de l’économie !