Tssss encore un déclinologue qui ne réfléchit pas assez avant d’écrire...
C’est bien d’avoir mis le doigt sur la question de la corporation des imprimeurs. Ou du problème posé par la pollution générée par la production du papier.
Mais c’est faire fi des progrès réalisés pour ces dernières, ou l’ouverture à la concurrence étrangère qui a forcé les imprimeurs français à se faire moins gourmands.
Quand à la raréfaction du papier, ce facteur peut être ralenti par le recyclage deja, et aussi par la fin de la monstrueuse production de publicité papier que l’on trouve dans sa boite aux lettres et qui finit directement dans la poubelle verte.
Même si le livre électronique (dès qu’il est en couleur, j’achète !) prend des parts de marché au papier classique, cela ne peut aller que dans le sens d’une meilleure écologie : on pourra enfin lire son quotidien ou son hebdo favori sans avoir ensuite à encombrer ses étagères ou à remplir sa poubelle verte ensuite. Un article nous intéresse ? On le sauvegarde sur son ordi et le tour est joué.
Et puis à la fin, c’est quoi ce misérabilisme ???
Que crois tu qu’il se soit passé quand les fabricants de tablette d’argile ont vu débarquer les premiers rouleaux de papyrus ?
Et quand les parchemins en peau d’animaux sont arrivés, qu’ont fait les producteurs de papyrus ?
Et quand le papier a été rendu nécessaire, que crois-tu que les producteurs de parchemins ont fait ???
Chaque innovation technique condamne la précédente à l’extinction. Les ouvriers ont alors le choix entre se recycler ou finir au chomage.
Les imprimeurs n’y couperont pas... A eux de choisir leur camp.