« Réduire la population » me fait froid dans le dos, j’espère qu’il s’agit seulement d’en limiter (ou stopper) l’accroissement !
Là, rien de plus simple, nous connaissons la « recette » : la natalité diminue en fonction de l’accession à un meilleur niveau d’éducation et de vie.
Cela s’est constaté partout, cela fonctionne toujours sans qu’il soit nécessaire d’appliquer des contraintes plus ou moins inacceptables.
Il faut donc faire en sorte que quelques milliards de personnes puissent accéder librement à une éducation de qualité : les actions entreprises pour que cela soit possible (création des écoles, formation des enseignants etc...) auront des effets bénéfiques sur les économies locales ET sur l’état d’esprit des populations concernées, qui se savent en général assez dépourvues de bonnes perspectives d’avenir.
Il en résultera un élan inconnu à ce jour qui sera la source d’un accroissement du niveau de vie.
Pendant ce temps nous pourrons regarder dans notre jardin : les émissions de gaz à effet de serre ont été loin de diminuer, l’océan s’acidifie avec le risque de le stériliser à terme... et nos « besoins » ne cessent de croître.
Ainsi il se construira environ 12 000 MW de centrales électriques thermique d’ici 2012 et on lit ici ou là que ce ne sera pas suffisant.
Avant de tenter de faire appliquer des politiques malthusiennes ailleurs nous avons beaucoup à faire ici, par exemple une simple réglementation des nos illuminations nocturnes de n’importe quelle pub ou zone commerciale ensommeillée nous ferait très facilement économiser quelques millions de tonnes de CO2.
J’ignore par quel système on pourrait utiliser l’économie réalisée pour aider à la construction d’écoles là où il n’y en n’a pas, et la formation d’enseignants, mais il me semble qu’un tel transfert aurait des aspects plutôt « positifs »...