Bonjour, Monsieur Matthieu Poux,
Permettez-moi d’abord de vous remercier d’accepter d’entrer dans le débat.
Concernant l’altitude des lieux, vos chiffres montrent bien que Corent n’est qu’une hauteur au milieu de la plaine que dominent, depuis la montagne, et le plateau de Merdogne et la montagne de la Serre prolongée par l’éperon du Crest. Mais pour un militaire - tel était César - c’est beaucoup plus les possibilités tactiques de défense et de vues qui comptent, et c’est bien pour ces raisons que les ruines de forteresse se trouvent au Crest et non sur les deux autres sites.
Votre référence au texte de César est réducteur. C’est tout le texte qu’il faut prendre en considération. J’en ai donné la traduction et l’interprétation dans mon article du 31 août 2007 intitulé des textes irréfutables. Contrairement à ce que vous dites, ce ne sont pas seules les découvertes archéologiques qui permettront de trancher entre ces différents sites. Vous êtes en retard d’une guerre. L’affaire est déjà tranchée par le texte de César, par la traduction très précise que j’en ai donnée, par l’interprétation militaire que j’en ai faite en l’appliquant sur le terrain. Tout cela, je l’ai écrit dans mon ouvrage publié en 1993, intitulé « Histoire de Gergovie » un ouvrage qu’on a voulu ignorer, ainsi que mes autres ouvrages, et c’est bien dommage. Egalement des articles publiés sur mon site web, également d’autres parus sur Agoravox. Articles repris pour le plan de la bataille de Gergovie par un site italien et pour Alésia par un site en portugais. Mais votre problème, à vous, c’est que vous ne découvrez le web qu’aujourd’hui.