Attention Sébastien, si vous continuez à reprocher à ceux qui dirigent la nation de ne pas l’aimer et de travailler contre elle, vous allez vous finir par vous faire traiter d’antisémite, comme je l’ai été sur le dernier article de Ramila, après avoir utilisé l’expression « parasites apatrides ». Heureusement, les flics de la bien-pensance ne peuvent pas encore nous couper notre connexion internet pour nous faire taire. Je sais qu’il ne s’en priverait pas parce que d’arguments, ils en sont par contre totalement privés. D’ailleurs je parie qu’on en verra peu de dialectiques, de logiques ou de raisonnables dans les commentaires opposés à votre article.

J’aimerais ajouter que l’abandon de l’idée républicaine d’égalité sociale pour la représentation ethnique peut être rapproché de l’abandon de la lutte des classes (sinon sous une forme immuable, abstraite et stérile) par la gauche au profit de l’écologisme (comme si le réchauffement climatique avait plus d’impact sur le peuple que la division du travail et des richesses), du féminisme (comme si les femmes étaient une catégorie sociale), du lobby gay (aujourd’hui il suffit de pratiquer la sodomie pour être de gauche, cf Delanoë) et de la lutte pour la régularisation des sans-papiers (soit les mesures qu’a pris Mr Berlusconi).
Le problème majeur de la politique est je crois qu’aucun parti (sinon le FN sur l’immigration et l’identité nationale) n’aborde les questions sérieuses qui touchent tous les Français. Marre d’entendre parler du mariage gay, du réchauffement climatique, d’entendre le pape se faire dénigrer parce qu’il est l’un des derniers à défendre un modèle contraire à celui du marché du désir et de son consumérisme abrutissant, marre d’entendre les « anti-facistes » s’indigner qu’il y ait encore des patriotes républicains.
La soi-disant ouverture de Sarkozy est le dernier acte de notre Système, celui ou tous ses défenseurs se regroupent pour faire semblant de croire qu’il peut perdurer, j’espère que les européennes vont montrer un réveil du peuple, qui peut passer par l’abstention d’ailleurs : puisque si une bonne partie des moutons votant pour les partis majoritaires ne se déplacent pas, cela montrera que plus personne ne croit au système.