Restons calmes et aimables peut être ? 
Transformer une « demande de mise en examen » en « mise en examen » n’est pas de mon fait ni celui de Denis Robert directement. C’est évident ! Et ce n’est pas le sens de mon article !
En revanche, je suis désolé d’insister, mais de nombreux commentateurs (journalistes ou autres) ont effectué cette transformation. Sans doute par méconnaissance des mécanismes procéduraux. Et bien sûr cela ne doit pas nous écarter du principal. Car cette question reste bien évidemment accessoire, nous sommes bien d’accord.
Pour autant, cette approximation dans les mots, l’exagération médiatique rencontrée ici où là, ne me semble pas servir ceux qui l’utilisent...
De plus, mais je n’ai pas soulevé cette question dans mon article, cette levée de bouclier immédiate et à mon sens disproportionnée compte tenu du fait que Denis Robert n’a pas été mis en examen, a tendance à donner auprès de l’opinion publique l’image d’une profession qui ne supporte pas les remises en cause et à l’occasion son examen de conscience sur ses méthodes et sa déontologie (je ne vise pas ici Denis Robert que l’on sois bien clairs !!!).
Si aujourd’hui la profession de journaliste est considérée par l’opinion publique par l’une des moins crédibles et des moins honnêtes qui soient (les enquêtes à ce sujet sont éloquentes) cela doit nécessairement nous poser des questions.