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Accueil du site > Tribune Libre > Denis Robert ou les mots vidés de leur sens

Denis Robert ou les mots vidés de leur sens

La toile bruisse parfois de rumeurs qui s’entretiennent d’elles-mêmes, naissent d’une déformation parfois minime de la réalité, et qui, à la manière des loupes grossissantes, dénaturent les faits pour les caricaturer. Le phénomène n’est pas nouveau.

Dans le complexe et imposant dossier de l’affaire Clearstream le nom du journaliste Denis Robert, apparaît souvent. Il est à l’origine des révélations concernant cette société luxembourgeoise qui se serait passée de cette célébrité nouvelle. C’est avec son essai « Révélations » (publié en 2001 aux éditions les Arènes) que le grand public a commencé à entendre parler des mécanismes abscons au commun des mortels de « compensation interbancaire » et enfin prendre conscience à quel point au cœur même de l’Union Européenne, des méthodes indignes de la République et de la Démocratie, pouvaient prospérer en toute impunité.

Denis Robert ou la noblesse du journalisme d’investigation
Il faut rendre grâces à Denis Robert pour son opiniâtreté, sa constance, son courage à dénoncer ces pratiques, le plus souvent avec talent, au risque d’apparaître, y compris malheureusement auprès de ses confrères, comme un trublion de service. On peut être troublé qu’à l’occasion, certaines des prises de position de Denis Robert n’aient pas été davantage relayées. Rêvons quelques instants d’une presse qui tout entière s’aventurerait sur les rivages parfois ingrats de l’investigation pour tenter d’approfondir certains sujets défrichés par Denis Robert (ou d’autres).

Les méandres de l’affaire Clearstream
Il y a quelques jours, le journal Le Monde s’est fait l’écho d’une réquisition du Parquet demandant la mise en examen de Denis Robert dans le cadre de l’affaire Clearstream. L’infraction qu’aurait commise Denis Robert serait celle du « recel d’abus de confiance ». L’abus de confiance ayant été commis, toujours selon le Parquet, par Florian Bourges, ancien consultant de la société Arthur Andersen.

Pour être plus clair, l’abus de confiance aurait été caractérisé lorsque Florian Bourges, au cours d’un audit au sein de Clearstream, aurait détourné des documents : les fameux listings des comptes bancaires, qui aujourd’hui défraient la chronique. Le même Florian Bourges aurait alors transmis ces listings à Denis Robert qui les a utilisés comme on sait pour ses livres et articles. Pour le Parquet, Denis Robert aurait alors commis ce recel d’abus de confiance qui justifierait sa mise en examen.

Evidemment, cette mise en examen serait proprement scandaleuse et intolérable s’agissant d’un journaliste qui a utilisé des sources qui lui ont été transmises. Sur ce point, tout le monde est d’accord. Mais - et c’est là que nous avons du mal à suivre certains soutiens de Denis Robert - à ce jour cette mise en examen n’est pas avérée.

Une demande de mise en examen n’est pas une mise en examen.
Sans entrer dans le détail procédural, il est important de souligner que si le Parquet requiert auprès des magistrats instructeurs la mise en examen d’une personne, ces magistrats instructeurs, au nom de leur indépendance, sont tout à fait libres de leur décision. Ils peuvent évidemment accepter de suivre le parquet, mais ils peuvent tout autant refuser de le faire.

Pourtant, depuis quelques jours, nombreux sont ceux qui en entendant « demande de mise en examen » ont compris « mise en examen ». Un nom a disparu, mais son absence change tout. On lit ce raccourci y compris sur le blog de Denis Robert lorsqu’il renvoie au texte d’une interview donnée ces jours derniers au site du Nouvel observateur. Or répétons-le, Denis Robert n’a pas été mis en examen par la Justice française.

Pourquoi, nous direz-vous, être si pointilleux et donner le sentiment de jouer avec les mots ?

De notre côté, il ne s’agit pas ici d’une simple rectification sémantique. Je suis convaincu que les soutiens de Denis Robert n’ont rien à gagner à dénaturer le sens d’une simple réquisition pour tenter de « victimiser » davantage leur thuriféraire.

D’une part, c’est faire injure à la capacité des magistrats instructeurs de rester indépendants à l’égard des réquisitions du Parquet. Il ne manque pas quotidiennement de réquisitions du Parquet qui restent lettre morte. C’est normal. D’autre part, Denis Robert ne peut pas entrer dans ce jeu si fréquent aujourd’hui de la surenchère sémantique (et médiatique) sans y perdre au passage un brin de crédibilité. Dit autrement, on ne peut pas reprocher aux autres leurs manipulations - l’affaire Clearstream en contient assez - et leurs approximations pour entrer à son tour dans la même logique.

Lorsque les mots perdent leur sens premier
D’une manière plus générale, aujourd’hui l’utilisation des mots pose souvent problème. Dans le cas de Denis Robert, le glissement du sens des mots pourrait rester anecdotique, s’il n’était pas révélateur d’une tendance plus lourde.

Il ne se passe pas une semaine sans que l’on affuble telle ou telle personnalité politique, à l’occasion d’un dérapage verbal, du vocable de fasciste, que l’on définisse par le terme mafia telle ou telle bande organisée, sans parler de ce collabo entendu ici ou là. La liste serait longue de ces dérapages verbaux, de ces glissements sémantiques en partie anodins. Sans s’en rendre compte, de manière souterraine, les mots ou les expressions risquent de perdre leur définition première pour se singulariser et se banaliser en désignant tout et n’importe quoi.

Comment nommera t-on demain le vrai fasciste, si le terme est devenu à ce point ordinaire qu’il peut désigner tout un chacun ? Et pour en revenir à Denis Robert, quel terme emploiera t-il demain s’il est véritablement mis en examen, alors qu’il parlait déjà de mise en examen s’agissant d’une simple réquisition du Parquet ?


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42 réactions à cet article    


  • (---.---.140.37) 3 novembre 2006 12:36

    Des mots, ou des maux, ou démo, ou...

    Suprimer les paradis fiscaux, imposer un vrai contre-pouvoir (et non un tralala populo) et une vraie justice.

    Après, nous discuterons. Clearstream, c’est le fond qu’il faut lever, pas la forme. Non ?

    Philgri


    • Eric-nicolier Eric-nicolier 3 novembre 2006 12:41

      Tout à fait d’accord avec vous ! Mais le fond ne serait-il pas encore plus fort lorsque la forme est irréprochable ?


    • (---.---.113.30) 3 novembre 2006 15:06

      "Vente de frégates à Taiwan : la Suisse accorde

      l’entraide judiciaire

      Le juge d’instruction fédéral rend trois décisions de

      clôture

      Communiqués, OFJ, 08.12.2003

      Berne, le 8.12.2003. Les autorités de poursuite pénale

      de France, de Taiwan et du Liechtenstein devraient

      recevoir de la Suisse des moyens de preuve dans

      l’intérêt des procédures pénales que ces pays ont

      ouvertes dans le cadre de la vente de frégates

      françaises à Taiwan. Le juge d’instruction fédéral Paul

      Perraudin a rendu trois décisions de clôture à cet

      effet.

      En 1991, la société française Thomson a conclu avec

      Taiwan un contrat portant sur la vente de six frégates

      pour un prix d’environ USD 2,5 milliards. Une clause du

      contrat interdisait formellement le versement de toute

      commission mais la majoration substantielle du prix

      facturé a fait soupçonner les autorités taiwanaises

      d’un cas grave de corruption internationale. Le 6

      novembre 2001, dans le cadre d’une procédure pénale

      ouverte pour escroquerie, blanchiment d’argent et

      corruption, ces autorités ont adressé à la Suisse une

      demande d’entraide judiciaire.

      De leur côté, les autorités françaises, le 7 novembre

      2001, ont également adressé une demande d’entraide

      judiciaire à la Suisse dans le cadre d’une procédure

      pénale ouverte en France pour abus de biens sociaux et

      recel. Par la suite, la demande d’entraide française a

      été plusieurs fois complétée. Enfin, le 4 juillet 2001,

      les autorités liechtensteinoises, ont également fait

      parvenir à la Suisse une demande d’entraide judiciaire

      dans le cadre d’une procédure pénale ouverte pour

      blanchiment d’argent et appartenance à une organisation

      criminelle.

      ...................

      Environ USD 600 millions restent bloqués

      L’Office fédéral de la justice a délégué l’exécution de

      ces demandes au juge d’instruction fédéral Paul

      Perraudin. Dans le même contexte, ce dernier instruit

      une procédure pénale pour blanchiment d’argent et faux

      dans les titres. Ouverte à l’origine dans le canton de

      Zurich et reprise ensuite par le canton de Genève,

      cette procédure a entraîné le blocage d’avoirs se

      montant à quelque USD 600 millions. Dans ses décisions

      de clôture du 28 novembre 2003, le juge d’instruction

      fédéral ordonne la transmission aux autorités

      requérantes des pièces (notamment des documents

      bancaires) déjà recueillies dans le cadre de la

      procédure suisse. Il ordonne par ailleurs que les

      avoirs bloqués le soient également au titre de la

      procédure d’entraide judiciaire.

      Les décisions de clôture du juge d’instruction fédéral

      peuvent faire l’objet d’un recours de droit

      administratif auprès du Tribunal fédéral dans les 30

      jours. Si aucun recours n’a été déposé à l’issue de ce

      délai, ou si le Tribunal fédéral rejette les éventuels

      recours, la Suisse pourra alors transmettre les

      documents d’entraide judiciaire aux autorités de

      poursuite pénale de France, de Taiwan et du

      Liechtenstein"[Département de la Justice de la

      Confédération Helvétique].


    • (---.---.142.179) 3 novembre 2006 19:18

      Eric-nicolier,

      À fond, la forme ! mais il faut déjà avoir la santé !

      Et, nous le constatons tous les jours, notre société n’a pas la forme...

      80 % des soucis viennent de ce fléau. N’allons pas plus loin.

      Le lièvre est levé. Il suffit de le tirer. C’est simple. Ou supprimons la chasse... et arrêtons de pleurer sur notre sort, ou de chercher des excuses bidon.

      Philgri


    • (---.---.113.30) 4 novembre 2006 13:14

    • Le président de « la Polynésie française » René G. HOFFER (---.---.168.58) 4 novembre 2006 13:37

      Excellent ce lien (Clearstream Banking | SWIFT Services ) :http://www.clearstream.com/swing/d%20ispatch/s/F8E66F891615DA10212882D1FA0850%2073/en/subcat/0b00f4bb802bf979 ... qui affiche « erreur » ! PS : j’ai cliqué sur un pouce levé pour cet article mais je ne le vois pas s’afficher en raffraîchissant la page. Cela expliquerait-il qu’il n’y a que des votes négatifs sur toute la page ? Les clics positifs ne seraient pas pris en compte ? C’est peut-être moi qui ai fait une manipulation inapproriée ?

      PS : Je transmets aussi mes réflexions adressées au webmaster :

      "Bonjour,

      Dans le but d’améliorer Agoravox, y aurait-il moyen par exemple à ce que les commentaires « + » ou « - », soient motivés ? C’est à dire que la personne qui vote en faveur ou en défaveur d’un article puisse y apporter son point de vue ?

      Et donc que l’auteur de l’article puisse y répondre ?

      Dans l’article http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=15208, la dizaine de votes en moyenne sur toutes les contributions, (tous) négatifs est surprenante, comme si une même personne cliquait sur « - » et que cette ou ces personnes dont les pouces tournés vers le bas font référence, puisse ainsi dénigrer TOUT !

      Personnellement, à l’heure actuelle, j’ai 7 « - » : si je pouvais savoir en quoi je les mérite çà m’aiderait, alors que là, c’est juste bête et peut-être méchant, en plus sans possibilité d’apporter de réponse au(x) noteur(s) alors même que mes coordonnées sont publiques..."

      Avec Honneur

      Le président de « la Polynésie française » René G. HOFFER



    • Sam (---.---.116.120) 5 novembre 2006 09:59

      Dans le but d’améliorer Agoravox, y aurait-il moyen par exemple à ce que les commentaires « + » ou « - », soient motivés ? C’est à dire que la personne qui vote en faveur ou en défaveur d’un article puisse y apporter son point de vue ?

      Les personnes répondent, ou non, à tes messages. C’est leur point de vue. C’est comme ça que fonctionne un forum. Parce que c’est déjà compliqué : il faut voter pour ou contre l’article (vert ou rouge), il faut voter pour ou contre les réactions (pouce levé ou baissé).

      Si, en plus, il faut OBLIGATOIREMENT motiver les pouces baissés, non seulement DW va sauter au plafond...

      - d’ailleurs à ce propos, il faut dire que Demian West, illustrissisme membre du forum, que le forumeur Président ne connait sans doute pas, s’élève avec hargne contre les nouvelles règles d’AV, ce en quoi, vu la complexité du truc et la tendance à « poucelever » les réactions les plus consensueles/insipides qui va sans doute se développer, à moins que ce ne soit réglement de comptes et bataille de pouces, ce en quoi, donc, il n’a pas tort de dire que l’auto-censure que le patron Revelli propose, amènera une fermeture de l’expression forumesque, même si DW n’est pas la plus convaincante des personnes pour défendre l’expression libre ici -

      ...mais on va faire doublon, puisque déjà les gens répondent, ou pas ce qui est une forme de commentaire. Et que, parfois, ils ont simplement envie de dire « ce message prend la tête », en baissant juste le pouce. smiley



    • denis robert (---.---.241.217) 3 novembre 2006 12:43

      Merci de vous intéresser à mon cas. A aucun moment, je n’ai parlé de mise en examen, mais toujours de demande du parquet visant à ma mise en examen. Et vous avez raison de faire la différence. Ceci étant dit, le fait qu’un parquet, donc un repérsentant du Ministère Public, donc pour faire court de « la société française et de ses citoyens » demande à d’autres magistrats de me mettre en examen pour un tel motif -recel d’abus de confiance- me semble être d’une extrême gravité. Et révèle une dérive du Parquet, de la magistrature et donc de la Justice. Et une atteinte intolérable à la liberté d’écrire... Que des internautes se servent du Net pour s’en offusquer et lancer une pétition, avant ma mise en examen, me semble être une très bonne chose. Je vous invite d’ailleurs à la signer sur le site : « tousdesreceleurs.com ». Amicalement, DR


      • ZEN zen 3 novembre 2006 12:59

        @Denis Robert

        Merci de votre intervention. je suis l’« affaire » comme votre recherche courageuse depuis le début. Merci de nous maintenir au courant...


      • Arthur Mage (---.---.181.194) 3 novembre 2006 20:10

        Dans une démocratie consciente d’elle-même, monsieur Robert, vous seriez fêté comme un héros tant il est vrai qu’en France, les citoyens qui se récrient contre le comportement de Poutine à l’égard des résidus de presse indépendante de son pays, n’ont pas à le faire contre leur propre président : la grande masse des journalistes n’y travaille plus autrement qu’en faisant du blabla inconsistant qu’aucune enquête sérieuse ne vient ni ne saurait de toute façon étayer (blabla qu’il leur arrive de ne publier qui plus est que 20 ans après qu’ils l’aient tenu, histoire de faire non seulement un max de pognon avec des révélations de pacotille mais aussi et surtout allégeance à Sarkozy par exemple, considéré comme le nouvel homme fort du pays, n’est-ce pas monsieur Franz Olivier Giesbert avec votre insipide bouquin sur Chirac !...) Et c’est pourquoi, monsieur Denis Robert, à vous, ainsi qu’aux quelques trop rares journalistes conscients et consciencieux, qui, heureusement, existez, je dis merci, bravo et courage !


      • Dominique (---.---.30.27) 6 novembre 2006 14:10

        Mais pourquoi - 13 à zen, -5 à Robert et Mage itou ??? Super le nouveau système de « régulation » des commentaires !!


      • Le péripate Le péripate 3 novembre 2006 12:48

        J’ai du mal à comprendre où vous voulez en venir. Si votre objet est la perte de sens des mots, leur mesusage, d’autres exemples auraient été beaucoup plus parlant. Si s’agissais simplement d’entamer la crédibilité de Denis Robert, le détour est un peu long, et le procédé trop jésuitique. Pouvez vous donner quelques éclaircissements ?


        • Eric-nicolier Eric-nicolier 3 novembre 2006 13:00

          Si vous me lisez attentivement, vous noterez bien que je ne porte pas atteinte à la crédibilité de Denis Robert, qui à mes yeux représente l’honneur de la presse française (puis-je dire davantage ?)

          La défense de Denis Robert, en fait de ses soutiens pour être plus exact, ne me semble pas proportionnée à « l’attaque » dont il fait l’objet. Si on commence organiser des pétitions alors que l’on est au stade d’une simple réquisition du parquet, que faudra t-il entreprendre si malheureusement il se retrouvait en examen ? Une manif monstre à Nation ?

          Ma position ne vise pas tant Denis Robert lui-même que certains qui relaient cette info depuis quelques jours, confondant « demande de mise en examen » avec « mise en examen ». Car cette confusion, involontaire j’en conviens bien, prend le risque de brouiller les pistes auprès d’une opinion publique pas nécessairement initiée des arcanes judiciaires.


        • alberto (---.---.36.13) 3 novembre 2006 13:51

          Demande de mise en examen, ou mise en examen, certes ce n’est pas juridiquement la même chose, mais ce qu’ont voulu relayer les gazettes c’est la pression exercée par le parquet et donc le pouvoir sur ce journaliste qui en fin de compte fait très (trop ?) bien son boulot qui est celui d’informer le quidam moyen sur les circuits d’argent malodorant et d’essayer de désigner ceux qui en profittent.

          Il est possible que certains journalistes aient dérapé dans les termes employés mais cela ne serait qu’un abus dérisoire devant ceux exercés par certains hommes de pouvoir pour tenter de broyer celui qui les dérange : les deux plateaux de la bascule ne sont pas au même niveau !


        • Daniel RIOT Daniel RIOT 4 novembre 2006 04:59

          Qui sont ces « ceratins » que vous accusez de tous les maux. Un peu de sérieux, SVP... On ne joue pas avec ce genre de choses. Vous me semblez bien léger, dans votre aticle, comme dans vos commentaires. Mais peut-être suis-je trop sévère...


        • Sam (---.---.116.120) 3 novembre 2006 13:17

          Voilà le sens de la demande de mise en examendu parquet et du pouvoir politique.

          Voilà ce qu’écrit Denis Robert sur son site, en date du 31/10 apparemment.

          Il qualifie une autre fois encore, dans le texte, la mise en examen de « demande ».

          Donc, je ne vois pas pourquoi après lui fleurir les pompes, tu viens le planter sur un point assez mineur.

          Et qui est tout simplement faux.

          Tu es journalistes spécialisé en droit, et indépendant, c’est ça ?


          • bulu (---.---.1.39) 3 novembre 2006 13:47

            Quel est le but de cet article ?

            Traiter du sens des mots, tres bien, mais sur un sujet qui s’y prete et pas au travers d’un article qui ressemble a un combat d’arriere garde.


            • Castorjovial (---.---.241.20) 3 novembre 2006 16:58

              Tout le monde a raison ! Mais on s’en fou un peu au final, parce que cet article est intéressant dans la mesure ou il parle du problème de Denis Robert, sensibilise plutôt bien d’ailleurs à l’énormité de la demande du parquet, et qu’en même temps, il nous fait une petite piqure de rappel sur l’importance des mots.

              Je vois pas bien l’intérêt de s’énerver en démontrant qu’il a dit ça, ou ça, ou encore ça sur son blog, une fois l’article fini (et avant de lire vos commentaires) je me disais juste : « mais quelle bande d’enculés de le mettre en examen »... Oups ! c’est juste une demande du parquet, c’est vrai. Voilà, plus sérieusement, essayons d’aider Denis à continuer ce qu’il fait bien, alors une pétition (même si c’est un poil disproportionné) pourquoi pas !

              PS : Quant au fachiste Hongrois, il n’est probablement pas un fachiste mais la dérision est une forme de dénonciation d’idées douteuses (si c’est de lui dont il s’agit, parce que pour l’autre auquel je pense le mot n’est pas tout à fait galvaudé)...


              • leshortfinger (---.---.25.9) 3 novembre 2006 18:09

                Les mots bien sûr sont les briques du sens des phrases. Quand on a la casquette de journaliste d’investigation on va jouer dans la cour des grands (prédateurs) et il vaut mieux avoir des avocats du même « millieu ». Ne peut-on pas cesser, en france, de désigner cette affaire du nom de la banque victime d’une équipe de marchands d’armes . A.L


                • Le président de « la Polynésie française » René G. HOFFER (---.---.168.6) 3 novembre 2006 19:15

                  Si les mots peuvent être vidés de leur sens, « X », en mathématiques, reste cependant l’inconnu...

                  NB : sur le site http://chez.mana.pf/hoffer.rene cliquer sur « discussion au café » pour voir une vidéo sur le sujet.

                  Bonjour

                  Et si la « demande » de mise en examen permettait à Monsieur Denis ROBERT (ou un(e) autre)d’écrire un nouveau livre avec comme sujet cette fois-ci la double « monnaie » de la France, les francs des colonies françaises du Pacifique à la banque de France, les « XPF » inventés pour l’occasion...

                  Clearstream ce sont tout de même des fonds, non ? (J’ai bien sûr tous les éléments en ma possession et les transmets à tout(e) intéressé(e).)

                  Et les comptes, non publié n° 29093 « banque de France comptabilité DGSE code courrier 49-146 B.P. 140-01 F-75049 Paris » et celui « 77776 ministère du trésor service de la trésorerie 3, rue de la Congrégation » je ne les ai pas inventés : ils figurent page 182 dans « Révélation$ » !

                  L’essentiel des listings n’est pas QUE les noms des personnes,(anciens ministres des finances ou des affaires étrangères pour la plupart), mais... les DEVISES, dont les « XPF » créés par DSK notamment, les 16/31 décembre 1998... pour le passage à « la monnaie unique ».

                  Alors pour en revenir sur les mots vidés de leur sens, une demande ou une mise en examen... pour ne pas examiner un des éléments (le contenant des comptes figurant dans « les listings »), l’expression « mise en examen » est elle-même aussi et intrinsèquement vide...

                  Pour trouver une aiguille dans une botte de foin, encore faut-il vouloir la chercher dans la bonne botte... quitte pour les juges à demander une extension de la procédure... aux faits principaux.

                  Avec Honneur

                  Le président de « la Polynésie française » (sic) René G. HOFFER

                  Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen 26 août 1789 Article 5 - ... Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché...

                  http://www.presidentdelapolynesiefrancaise-sic.org

                  http://chez.mana.pf/hoffer.rene


                  • Arthur Mage (---.---.181.194) 3 novembre 2006 19:34

                    Votre constat d’une dérive sémantique de la part du 4ème pouvoir est d’autant plus juste que cette dernière, reflet d’une certaine décadence ou plus précisément, d’une décadence certaine, a fait perdre à ce dernier toute sa force et c’est bien embêtant pour une démocratie de ne plus pouvoir compter que sur l’honnêteté toute relative de ses législateurs, de ses magistrats et de son Président, qui en France aujourd’hui, n’en a d’ailleurs aucune.


                    • Tristan Valmour 3 novembre 2006 20:58

                      Bonjour,

                      L’affaire Clearstream, la vraie dont parle Denis Robert (le scandale financier, non le scandale sarkozy-villepin), va passer aux oubliettes comme toutes les autres.

                      Pourquoi les journalistes ne sont-ils pas plus solidaires, comme ils l’ont été pour les otages en Irak ? Pourquoi ne pas diffuser des messages de solidarité au 20 h, pour qu’on n’oublie pas ce vrai journaliste ni le scandale qu’il a dénoncé ?


                      • Daniel RIOT Daniel RIOT 4 novembre 2006 04:56

                        Qui a parlé de « mise en examen » ? La dérive des mots est chez ceux qui dérivent... Denis Robert est menacé d’être poursuivi... C’est déjà trop. Signons donc les petitions lancée par RSF et par d’autres...Et restons concenters sur l’essentiel : la difficulte, aujourd’hui de pratique un « journalisme d’investigation » digne de ce nom. D’ailleurs tou journalisme authentique devrait être « d’investigation ». Merci Denis por ce que tu as fait, et fait. Ce type d’article , sur agoravox, relève de l’imposture et non de posture déontologiquement acceptable. Soyons sérieux : les mots vidés de leur sens sens sont chez l’auteur de cet articulet. Désolé : on a le droit de se facher quand les limites du bon sens sont franchies. Si l’on veut redonner du sens aux mots , on respecte les mots à la lettre. Pour l’heure Denis n’est inculpé de rien. Les mots vidés de leur leur sens , ce sont les termes « Justice », « Droit », « Démocratie ». Sur le site fe droit pour la Justice, je viens de faire un petit dossier sur « l’appel de Genève, dix ans après »....La sémantique mal comprise et mal aplliquée est un faux-fuyant. Désolé pour l’auteur de cet article... Soit il est sé&rieux, et c’est grave. Soit, il aun faux-nez, et c’est crétin


                        • Eric-nicolier Eric-nicolier 5 novembre 2006 11:58

                          Restons calmes et aimables peut être ? smiley

                          Transformer une « demande de mise en examen » en « mise en examen » n’est pas de mon fait ni celui de Denis Robert directement. C’est évident ! Et ce n’est pas le sens de mon article !

                          En revanche, je suis désolé d’insister, mais de nombreux commentateurs (journalistes ou autres) ont effectué cette transformation. Sans doute par méconnaissance des mécanismes procéduraux. Et bien sûr cela ne doit pas nous écarter du principal. Car cette question reste bien évidemment accessoire, nous sommes bien d’accord.

                          Pour autant, cette approximation dans les mots, l’exagération médiatique rencontrée ici où là, ne me semble pas servir ceux qui l’utilisent...

                          De plus, mais je n’ai pas soulevé cette question dans mon article, cette levée de bouclier immédiate et à mon sens disproportionnée compte tenu du fait que Denis Robert n’a pas été mis en examen, a tendance à donner auprès de l’opinion publique l’image d’une profession qui ne supporte pas les remises en cause et à l’occasion son examen de conscience sur ses méthodes et sa déontologie (je ne vise pas ici Denis Robert que l’on sois bien clairs !!!).

                          Si aujourd’hui la profession de journaliste est considérée par l’opinion publique par l’une des moins crédibles et des moins honnêtes qui soient (les enquêtes à ce sujet sont éloquentes) cela doit nécessairement nous poser des questions.


                        • T.B. T.B. 6 novembre 2006 11:08

                          Complètement d’accord avec l’auteur de l’article qui n’insiste cependant pas sur un point : « mise en examen » ou « demande de mise en examen », pour les millions de français moyens dont je fais partie, c’est la même chose. Même si, en réalité, grande est la différence. Les journalistes qui ont relayés cette info savent ce qu’ils font : à savoir, essayer de déstabiliser et de désavouer Denis Robert à la vue de l’opinion publique. D. Robert aurait-il menti ? Tel est le poison, les doutes qu’ils veulent distiller à une opinion pressée et au jugement toujours trop rapide.

                          Quant au commentaire de D. Riot « signons la pétition, merci Robert ce que tu fais ... » c’est encore de sa part une belle hypocrisie. Car monsieur Riot n’a pas encore signé la pétition , celle de RSF et celle dans un lien plus haut !!! (en tous cas, toujours pas, je n’ai vu son nom sur aucune des 2 pétitions). Qu’il ne la signe pas, no problem. Mais dire signons et vas-y que je te remercie pour ce que tu as fait ... et ne pas le faire est écoeurant. J’avais déjà dit qu’il ne risquait pas de se faire assassiner par les pouvoirs en place français, comme la journaliste russe par les hommes de Poutine, bien protégé qu’il est par ses articles sur AV, les uns aussi consensuels et compassés que les autres. (et qui n’apportent rien en matière d’info, sortant des sentiers battus, qu‘on attend sur AV). Comment s’appelle celui qui cherche à se faire bien voir mais qui, en douce, se défausse ? Ne fait pas ce qu’il prétend, courageusement et spontanément, faire ? Monsieur Riot a sûrement peur, tous comptes faits, de se faire mal voir par le Procureur de Paris, le Ministère de la Justice et ce gouvernement qui s’en prennent à la liberté d’information.


                        • yoda (---.---.63.52) 4 novembre 2006 06:33

                          Pour mettre de l eau dans le moulin de l auteur, il y a aujourdui sur yahoo france un article dont le lien est « denis robert mis en examen » bien que le contenu rectifie le tir !


                          • Sam (---.---.116.120) 4 novembre 2006 16:29

                            Demian West

                            Le Journal, dit « citoyen », vient de passer dans les mains de quelques personnes d’orientation politique marquée.

                            En dehors du groupe des propriétaires/concepteurs d’AV ?..Une influence politique en sous-main ?..Tu peux préciser tes accusations... ?

                            Ceci est un blog non-citoyen car il n’appartient qu’à un groupe qui vient de préempter la malequalité et les moyens de censure.

                            Le blog n’était citoyen que dans la forme. C’est pas une création associative, mais un outil créé par une entreprise. Dans une perspective de donner la parole, sans doute. Mais quand même privé. Donc, la situation n’est pas différente de ce point de vue, même si en y participant on a l’impression d’une certaine autonomie...


                          • Sam (---.---.116.120) 4 novembre 2006 09:35

                            Denis Robert ou les mots vidés de leur sens

                            Non seulement, comme je l’ai écrit, ce que raconte l’auteur est FAUX, mais ce titre infère que l’ensemble de l’oeuvre de Denis Robert est nulle et mensongère.

                            C’est vraiment d’une malveillance rare - une vraie saloperie on peut pas le dire autrement - que d’oser descendre en flammes le travail d’un des très rares honnêtes et extrèmement courageux - n’oublions le nombre de procès sur le dos - qui font de l’investigation, du journalisme en France.

                            Un fil lui semble dépasser sur l’immense tapis. Il tire dessus mais le fil résiste. Il n’empêche pas l’auteur d’envoyer le tapis à la poubelle, au prétexte qu’il serait foutu.

                            C’est donc très fabriqué pour faire mal, ce truc-là.

                            On se demande donc pour qui roule ce type aussi mauvais. smiley


                            • Eric-nicolier Eric-nicolier 4 novembre 2006 10:28

                              Excusez moi mais je pense tout simplement que vous ne savez ni lire ni interpréter un texte... Votre commentaire en devient insignifiant !


                            • Sam (---.---.116.120) 4 novembre 2006 14:26

                              E. Nicolier

                              Excusez moi mais je pense tout simplement que vous ne savez ni lire ni interpréter un texte...

                              L’insulte gratuite ne vous exonère en rien de la faute commise par votre article fallacieux et destructeur à l’égard de Denis Robert.

                              Je comprends qu’il soit, à ce stade, difficile d’aller à Canossa. Ce serait tout de même lever les doutes et laver l’opprobe que de faire montre de quelque repentance.


                            • Eric-nicolier Eric-nicolier 5 novembre 2006 11:37

                              Cher Monsieur, je ne vous ai pas insulté, loin de moi cette idée.

                              Je pense simplement qu’un lecteur tel que vous qui a compris que mon article déclarait nulle l’ensemble de l’oeuvre de Denis Robert au mieux ne sait pas lire et au pire est d’une mauvaise foi à toute épreuve.

                              J’ai au contraire beaucoup d’estime pour Denis Robert. Peut être votre système de pensée manichéen ne peut-il pas admettre que l’on peut éprouver de l’admiration pour le travail de quelqu’un et en même temps manifester un sens critique à son égard ?

                              Le fond de ma pensée concernant Denis Robert n’est pas du tout ce que vous insinuez. Il me semble simplement que l’arme qui consiste à prendre à parti l’opinion publique (pétition de soutien à Denis Robert) fonctionne un peu comme une arme à un coup. On l’utilise une fois, peut être deux, mais jamais plus. De ce fait lorsque vous l’utilisez - comme le font actuellement certains soutiens à Denis Robert - il faut être certain de le faire à bon escient, au risque, la prochaine fois (lorsque cette fois vous en aurez vraiment besoin) de la rendre inefficace.


                            • Sam (---.---.116.120) 5 novembre 2006 14:41

                              E. Nicolier

                              Je pense simplement qu’un lecteur tel que vous qui a compris que mon article déclarait nulle l’ensemble de l’oeuvre de Denis Robert au mieux ne sait pas lire et au pire est d’une mauvaise foi à toute épreuve.

                              Bis repetitat non placent.

                              Je pense, mon cher ami, que tu as un culot assez incroyable.

                              Tu as écrit que D.Robert parlait de « mise en examen ». Sur son site il dit « demande de mise en examen ». Je répète : il le dit, et non pas une, mais DEUX fois.

                              Si tu ne sais pas lire, vas sur le site et tu verras.

                              Exit cet élément. Tu t’es planté et tu insiste avec une mauvaise foi insigne. C’est un mauvais procès. Que les amis de Robert parlent ou laissent entendre « mise en examen », c’est autre chose.

                              Denis Robert, sur son site, ne dit pas « mise en examen », mais « demande de mise en examen ».

                              Je crois que tu t’enfonces à nier l’évidence que tu t’es planté. T’as voulu faire un coup et tu t’es planté. Il suffit pas d’avoir de l’aplomb mais de la lucidité et de pas tenir le stylo avec une moufle.

                              On en vient à la suite...

                              On titre pas le titre que tu as balancé sans en être conscient, ou alors recycle-toi dans la culture des moquettes.

                              Je t’explique, puisque tu as des difficultés à admettre les éléments de simple bon sens : ton titre, d’abord, vise une personne, plus exactement ses écrits. Tu ne dis : « une phrase de Denis Robert », « un propos de Denis Robert », ou « la mise en examen dont D.Robert se prévaut... », tu dis « Denis Robert ». Ce qui équivaut à l’ensemble des écrits, comme l’ensemble de la personne : ce que FAIT D.Robert.

                              A partir de cette désignation globale, tu ajoutes « ou ». C’est pas « ou bien », c’est tout à fait le signe « égale », je pense que tu n’auras pas l’audace de contredire ça.

                              Donc, reste plus qu’à poser l’équivalence pour les mal-voyants : les écrits de D.Robert = nuls et non-avenus.

                              On peut juste que tu en es conscient et que ça te travaille un peu.

                              Je crois que oui.

                              En tous cas, à voir les commentaires autour, il y a pas mal d’Avoxiens qui en sont conscients. smiley


                            • Eric-nicolier Eric-nicolier 5 novembre 2006 15:13

                              Dans la vie de tous les jours lorsque je commence à discuter avec une personne de mauvaise foi, qui visiblement fais semblant de ne rien comprendre, et surtout tire des propos ou écrit de son interlocuteur (moi en l’occurence) des interprétations délirantes et sans fondement, je lui adresse un large sourire, je lui souhaite une excellente journée et je m’en vais à des occupations plus intéressantes.

                              Je vous adresse par conséquent un large sourire, néanmoins amical, et vous souhaite une excellente journée


                            • Sam (---.---.116.120) 5 novembre 2006 20:50

                              E. Nicolier

                              C’est une jolie pirouette, et je salue le magicien en applaudissant trois fois par saccades de deux.

                              Il faut bien entendu sourire de cette performance, et je le laisse monter, ce sourire, à mes lèvres sans aucune retenue.

                              Avec mes amitiés les plus sincères. smiley

                              Sam


                            • Kassandra (---.---.71.55) 5 novembre 2006 11:11

                              J’ai eu un peu de mal à comprendre le sens de votre texte tant il est alambiqué,donc au final vous pensez que Denis Robert a tort de s’offusquer de cette demande de mise en examen du parquet,je ne sais même pas si c’est la peine que j’argumente. J’ai l’impression que vous avez plutôt cherché à vous distinguer un peu car le complet anonymat doit être difficile pour votre ego et vous avez voulu vous en payer une petite tranche au dépend de Denis Robert, mais c’est raté. La démarche reste vaine et n’a fait que mettre en valeur votre insignifiance, c’est le type même du papier sans intérêt. A refaire ,les problèmes de justice sont pourtant une mine inépuisable de sujets très intéressants comme par exemple l’influence de la GNLF dans les prétoires. Non ? Alors au boulot !

                              Justement en parlant d’ego hypertrophié, le schtroumpf grincheux DW (qui a trouvé comment plier tout les commentaires sauf le sien ) nous fatigue et c’est peu dire.


                              • Eric-nicolier Eric-nicolier 5 novembre 2006 11:26

                                Je respecte beaucoup les commentaires laissés par les uns et les autres. C’est le jeu d’un site comme Agoravox... En revanche je suis toujours surpris de la distance qui se crée entre ce que l’on écrit et ce qui est compris, ou plutôt ce que certains veulent voir absolument dans un article.

                                Il est très fort de votre part d’y voir que Denis Robert aurait tort de « s’offusquer d’une demande de mise en examen ». Ce n’est pas ce que j’ai écrit. Cela me fait penser à cet autre commentateur qui plus haut y a lu que je remettais en cause l’ensemble de l’oeuvre de Denis Robert ! Bin voyons...

                                Maintenant vous me permettrez de trouver risibles vos explications sur l’ego et l’anonymat... Si vous n’êtes pas d’accord avec un point de vue argumentez au fond, mais de grâce laissez les explications psychanalytiques au placard. Remarquez elles ont au moins l’avantage de me faire sourire ce dimanche matin...


                              • Kassandra (---.---.71.55) 5 novembre 2006 11:31

                                Vous auriez pu aussi par exemple être scandalisé par l’affaire de la journaliste (pourtant votre conseur)de l’AFP Raphaelle Picard qui a osé relater des faits dans son papier « La colère des perquisitionnés par erreur dans une cité des Mureaux » et qui a été sanctionée (interdite d’enquéter par le parquet...)

                                Voir "http://www.acrimed.org/article...


                                • Eric-nicolier Eric-nicolier 5 novembre 2006 11:44

                                  C’est un problème très intéressant en effet. Il s’ajoute d’ailleurs à certaines pressions exercées actuellement au sein des agences de presse... Voir à ce sujet l’épisode assez pathétique des pressions de la responsable de la Com du ministre de la culture sur un journaliste qui avait décidé de ne pas faire figurer dans le fil d’infos l’intervention de Donnedieu de Vabres !

                                  Je ne suis pas insensible à ces insensible à ces sujets, loin de là. Si vous aviez suivi l’an derniers l’une des conférences-débats que j’ai eu l’occasion d’animer à l’occasion de la sortie du film de Claude Chabrol, l’ivresse du pouvoir, vous auriez pu constater qu’au contraire les relations entre la justice et la presse font largement partie de mes préoccupations.


                                • Esclave de Bilco (---.---.77.148) 5 novembre 2006 23:26

                                  Bonjour M. Eric Nicolier.

                                  Il me semble que votre usage du mot « thuriféraire » est fautif.

                                  Les soutiens de Denis Robert sont ses « thuriféraires », mais Denis Robert n’est pas forcément le « thuriféraire » de ses soutiens.

                                  J’ai même envie de rajouter « Ce qui se conçoit bien s’écoule clairement », que l’on pourrait traduire par :

                                  Clear ? Stream !


                                  • Eric-nicolier Eric-nicolier 6 novembre 2006 01:54

                                    Si vous le suggérez... pourquoi pas ! On peut penser aussi que si Denis Robert n’est pas forcément le thuriféraire de ses soutiens il est tout à fait possible qu’il le soit... Bref à vouloir chercher la petite bête on trouve des usages fautifs là où ils ne sont pas...

                                    Bonne nuit et bon usage du Grévisse à l’occasion ! smiley

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