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Commentaire de

sur Le legs de W. Bush : une démocratie détournée (7)


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27 mai 2009 09:44
Omnirole dès l’origine

Les origines du RAFALE remontent aux discussions qui ont eu lieu entre les différents pays européens au début des années 80. Mais, dans la foulée du programme tri-national Tornado, destiné à satisfaire pour de nombreuses années les besoins en matière de missions air-surface, il apparaît clairement que les besoins essentiels des pays autres que la France se situaient au niveau des missions air-air.

A l’opposé, l’armée de l’air française avait besoin d’un avion de combat offrant une polyvalence élargie et équilibrée qui permettrait de remplacer sept types d’avions à l’horizon 2000 - 2010 :

  1. le Jaguar pour l’attaque air-sol,
  2. le Super Etendard pour les missions d’attaque air-sol effectuées à partir de porte-avions,
  3. le Crusader pour les missions embarquées de couverture aérienne du groupe aéronaval,
  4. le Mirage F1 (multirôle)
  5. le Mirage 2000 C pour la défense aérienne,
  6. les Mirage 2000 N et D pour les missions d’attaque de précision et d’interdiction au moyen d’armes nucléaires et conventionnelles,
  7. le Mirage IV pour les missions nucléaires et de reconnaissance.

Deux de ces types d’avions à remplacer devaient être embarqués à bord de porte-avions, avec toutes les implications résultant de cette capacité de projection de force : déploiement rapide, autosuffisance en matière de support et contraintes d’espace.

Tels furent les critères qui présidèrent à la décision du gouvernement et de l’industrie française d’entreprendre seuls le développement du RAFALE et de lui conférer des caractéristiques permettant de répondre aux attentes du marché mondial, et non pas strictement de l’Europe occidentale.


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