Parmi les choses qui me font irrésistiblement plié de rire, c’est bien la fable du pillage des « richesses » africaines.
Quand je vais dans la forêt du voisin cueillir « ses » morilles au printemps, puis « ses » cèpes en été et en automne, est-ce que je pille mon voisin ?
Ben non. Lui, ça ne l’intéresse pas, les morilles et les cèpes. Il est possible qu’il n’aime pas cela, ou qu’il préfère, parce que c’est moins fatigant, en acheter sur le marché... Donc, je ne pille rien du tout !
Quelqu’un, parmi les gauchards qui s’expriment ici, s’est-il déjà demandé ce que
- les Algériens feraient de leur gaz naturel, les Nigérians de leur pétrole, les Mauritaniens de leur fer, les Gambiens de leur phosphate, les Zambiens de leur cuivre, les Ethiopiens de leur platine, les Guinéens de leur bauxite, les Namibiens de leur uranium, les Ghanéens de leur manganèse, les Zimbabwéens de leur chrome, les Centrafricains de leurs diamants, les Botswanais de leur nickel, les Sud-Africains de leur or, de leur titane et de leur zinc,
s’il n’y avait pas eu les Européens pour découvrir ses fameuses « richesses », pour leur attribuer une valeur, pour mettre en œuvre leur exploitation et, in fine pour les acheter ?
En fait, la seule vraie richesse, la seule richesse qui vaille, c’est la capacité de mettre en valeur ce que la nature met à notre disposition. Et les peuples qui n’ont pas cette capacité, restent à la traine que cela plaise ou non !
Ce ne sont même pas des Africains, qui dansaient devant la photo d’un buffet, qui ont mis au point la technologie de transformation du pétrole en bifteck !!!