« Quand on colonise les gens pendant des siècles… »
Même pas cent cinquante ans !
« …qu’on les empêche de se développer de s’instruire, de progresser… »
Avant la colonisation, ils ont eu, au bas mot, dix mille ans pour commencer à se développer, à s’instruire, puis, après ce bon début, pour continuer.
« …comment peut on attendre d’eux un même niveau de développement que l’Europe qui à construit sa richesse sur le pillage et la destruction du tiers monde. »
J’ai déjà expliqué que le pillage est une fable, quant à la destruction, elle n’était rien du tout, par rapport à l’état dans lequel se trouvait l’Europe en mai 1945.
« Vous souffrez du complexe de supériorité de l’homme blancs et vous voyez chez les autres l’incapacité de progrès… »
Je ne vois aucune incapacité de progrès, je constate une absence de progrès - c’est assez différent -, au long d’une période pendant laquelle de nombreux pays non occidentaux ont accédé au développement, à l’industrialisation et au confort.
Les deux exemples les plus spectaculaires sont ceux de la Chine nationaliste et de la Corée du Sud, où les investissements ont été à la hauteur des perspectives de rentabilité que leurs peuples intelligents et industrieux laissaient entrevoir.
« … il faudrait comprendre que les 5 siècles de domination occidental sont désormais révolus, le système capitaliste prédateur en est à l’état de banqueroute. »
Ca je comprends très bien, au point de vous dire que la décolonisation a libéré l’Europe d’un boulet économique majeur, les colonies, qui ont enrichi certaines industries, mais appauvri les nations coloniales. Quant à la banqueroute du capitalisme, je doute qu’elle suscite le retour du troc et de l’échange à base de coquillages !