@ Arthur Mage
Vous avez une foi incroyablement ancrée en la perfectibilité de la nature humaine etc’est tout à votre honneur..
Les dérapages sont, dans ces cas de légalisation partielle, à traiter un par un et au cas par cas et, avant meême qu’un retour à une interdiction totale n’intervienne, que de gâchis..
Un exemple de pressions physiques modérées, en un pays du Proche Orient où celles-ci sont autorisées : les pseudos « transferts ».
Vous enfermez les « combattants ennemis » (ou prisonniers politiques) dans un camion en métal en prenant soin de les entasser, sans aération ni sanitaires, avec des détenus de droit commun violents en annonçant un « transfert »
Vous promenez ensuite tout ce petit monde dans votre véhicule dont vous avez soigneusement occulté toute ouverture dans la partie « bétaillère », en pleine chaleur, sans ouvrir les portes, durant des séances pouvant durer jusqu’à une dizaine d’heures.
Les bourreaux, dans la cabine du camion, ne se dirigent pas vers un autre lieu de détention, mais tournent en rond sur un terrain militaire.
Puis, vous ouvrez les portes, réintégrez tout le monde dans ses cellules et informez les « combattants ennemis qu’ils participeront bientôt à un nouveau »transfert« .
Terrifiant, non ?
Aune échelle plus sinistre, c’est de cette façon que les autorités roumaines apportèrent leur contribution à la Shoah, en enfermant les gens dans des wagons mais en les laissant croupir des jours sur des voies de garage. Je ne sais si c’est de cet exemple que les bourreaux s’inspirèrent pour concocter ces »transferts".
gAZi bORAt