Paul,
j’ai failli vous moinsser comme la dizaine de déçus qui attendaient en entête la photo convoitée et étaient si profondément irrité par tous vos mots tournant en rond autour de la gamelle, que sa vision en fin d’article n’y suffit pas. Mais j’ai compris à temps votre subliminal revers de coup droit que j’ai pris pleine face. En effet, vous montrez que nous sommes derrière cette armée d’une demi douzaine de photographe qui focalisent ensemble pour mitrailler la même photo banale, comme pour la rendre essentielle et « stroboscoopique » ( Ne me demandez pas ce que cela veut dire, je viens de l’inventer ). Et pendant que les fanatiques lobotomisés écarquillent leurs yeux fatigués par la finale d’hier visionnée à travers la loupe du fond de leur canette de bière de base, vous montrez la machinerie insensée des obséssionnels voyeurs qui vivent sur leur dos. C’est déjà frustrant de devoir fixer les robots qui indiquent la direction du doigts sans en voir l’objectif visé, mais en plus, vous montrez que dans la direction inverse, l’on peut voir enfin toute l’armée déployée pour activer l’angle de fascination de nos yeux télécommandés.
Quand la foule montre la lune, vous, montrez le bout du doigts phallique armé par la colonie de focaliseurs, et moi j’ai bien vu qu’à l’inverse ne se voit pas le dos de la jeune star, la face cachée de l’étoile qui ne brille que dans le noir des plus complets...je vous ai donc plussé. L.S.