@ PAPY
Rien ne peut justifier la torture, quelle que soit la cause - juste ou injuste - que l’on puisse mettre en avant.
Autaant je peux comprendre (sans excuser) des phénomènes comme les exécutions sommaires effectuées par des combattants sur un théatre d’opération, autant la torture est un moment où chez, l’homme qui l’applique, quelque chose s’est définitivement brisé dans son psychisme qui l’a fait sortir de la civilisation.
Pour le cas précis de la Guerre d’Algérie, le film « La Bataille d’Alger » est extrèmement instructif. L’officier français, personnage central, n’est pas montré comme un monstre et lui même est un rescapé d’un camp de la mort nazi.
On peut alors imaginer qu’il a été torturé par la Gestapo, qu’il torture à son tour, et que des militants du FLN et qui en réchappent tortureront ensuite, pour le compte de la Sécurité Militaire, des membres du MNA ou des opposants politiques au président Boumédiene... Cela s’est produit, nul n’est sorti « blanc » de cette sale guerre..
Côté français, des membres de l’OAS ont appliqué la question tandis qu’en face, les séides du SAC y avait largement recours..
Côté algérien, les membres du MNA, les Harkis ont eu connu ce type de "mauvais traitements..
La torture est une gangrène qui, lorsqu’elle attient un corps social, finit par le pourrir complètement.
gAZi bORAt