Je ne ferais pas de commentaires sur les charognards, derniers maillon d’un système conçu à tondre les pauvres au profit des riches.
Cela dit, c’est vrai que c’est un amont qu’il faut prendre les mesures propres à éviter le risque de surendettement ( passif tout au moins ).
Je suis la première à dénoncer l’insuffisance du salaire direct des français dû à une politique sociale très coûteuse et, à en juger par ses résultats, pas si efficace que ça. Aucun pays d’un niveau comparable au nôtre n’a voulu de notre modèle social et quand on compare les coûts et les résultats des politiques françaises d’éducation et de santé, pour ne prendre que celles là, avec celles d’autres pays européens notamment, le résultat n’est pas toujours à notre avantage.
Cependant, ce n’est pas ce ce surendettement là dont je parle. La plupart de mes clients gagnent beaucoup plus que le smic par tête ( pour des raisons faciles à comprendre et qui rejoignent vos idées, les banquiers n’acceptent plus de salaires inférieurs à 1300 € net pour un rachat de crédit ). Je ne vois pas au nom de quel principe de solidarité, ils devraient bénéficier d’un traitement social, c’est à dire bénéficier de la solidarité nationale. Ils sont responsables et solvables. Il leur appartient de se sortir de leur mauvais pas par eux-mêmes.
Voulez-vous aider les traders imprudents et autres golden boys, les plays boys qui ont perdu leur Ferrari au casino ?
Si un intervenant a, selon vous, caricaturé les principes du communisme, que dire de celui qui ne verse pas de larmes quand un scteur d’activité est sinistré. Sachez que les IOB ne sont pas des riches et qu’ils emploient de nombreux salariés au niveau national qui apprécieraient tant de sollicitude.
Pour ma part, je me débrouillerai très bien par moi-même, je ne suis pas de celles et ceux qui vivent aggrippés des quattre pattes aux roberts nourriciers de l’Etat providence et je n’ai nul besoin qu’on me plaigne. Je voulais juste rétablir une contre-vérité : un secteur sinistré ne profite pas de la crise qui est la cause de ses difficultés.
J’en finis là. Bonne journée à tous.