Quand on parle dans l’article du gaspillage incroyable de munitions par les soldats américains, je ne peux m’empêcher de penser à une chose, ce sont souvent des troupes inexpérimentées ou de mauvaise qualité qui tirent à tort et à travers. Pour les bons soldats, il est préférable de ne pas se retrouver dans la position de celui qui tire dans le vide et, quand il en aurait vraiment besoin, se retrouve avec un chargeur vide. Il faut aussi éviter de se retrouver simplement à court de munitions ou de se faire repérer (par les coups de feu)

En plus, si les GI dilapident leurs cartouches à une telle vitesse, cela veut dire que leur capacité à opérer en dehors de leurs zones de ravitaillement immédiat en serait fortement réduite : en gros, ils hésiteront d’autant plus à sortir de leurs bases, ce qui en dirait long sur leur capacité à réellement occuper et contrôler le terrain. En effet, on sait que la guerre urbaine sollicite particulièrement les maigres stocks de munitions que de petites unités mobiles en opérations peuvent emporter. C’était le problème commun des Soviétiques et Allemands à Stalingrad, et si des soldats de cette trempe (donc plus capables de juger quand tirer ou non) voyaient déjà vite leur stock fondre, on imagine bien, vu ce que l’armée américaine embauche aujourd’hui, l’étendue du problème.

Il faudrait quand même quelques données pour étayer (ou contredire) mes suppositions. Si l’auteur ou un autre intervenant en a, je suis très intéressé.

Ces statistiques en disent peut-être long sur l’état de l’infanterie américaine de base. Il faut dire qu’elle n’a finalement jamais vraiment eu bonne réputation, elle est paraît-il loin de l’infanterie anglaise, par exemple. Heureusement qu’il y a la technologie et quelques corps d’élite pour compenser.