@Lapa.
Vous dîtes :« Car les experts et sachants, fortement liés au développement d’une technologie, sont souvent partie intégrante du processus et donc « non indépendants » et c’est normal. Un labo ou une boîte qui va aller dans un domaine pointu va attirer les meilleurs spécialistes, qui emmagasineront encore plus d’expérience et de connaissance et formeront ainsi d’autres spécialistes mais toujours liés au domaine. »
Pas d’accord avec vous.
J’ai entendu récemment une conférence par le passé chef du serice de radioécologie de Cadarache.
En 1986 une dénommée Michèle Rivasi est venue le voir pour lui dire qu’elle voulait faire des prélèvements et mesures de radioactivité.
Le chef de service a expliqué comment, et où il fallait faire les prélèvements pour qu’ils soient significatifs. Il a expliqué comment les préparer avant de faire la mesure, avec quel matériel.
Il y a bien eu transmission des « sachants » aux « »ignorants« .
Ce qui reste le plus en travers de la gorge de cet ancien chef de service c’est le fait que ans ous les articles publis ensuite par Michèle Rivasi, en fin d’article il ne soit jamais adressé de remerciements à ceux qui ont collaboré, de références à des publications antérieures..
Enfin aucune »bonne pratique« de la publication scientifique..
Donc le terme de »laboratoire indépendant« est à comprendre : laboratoire idéologiquement »contre".
Le chef de service en question a promis de publier une version écrite de sa conférence, document je ne manquerai pas de communiquer.
Dans ces conditions comment appliquer un principe de précaution ??
@+