Mettre son enfant sous « traitement » en lui faisant consommer une de ces substances que les
laboratoires, ont appelé « médicaments » pour mieux pouvoir vendre les
molécules découvertes dans le rayon de la pharmacopée est lourd de conséquences.
Il faut quand même attirer l’attention que ces substances, avant d’être des
médicaments pour une vertu thérapeutique qu’ils auraient, ce sont avant
tout des substances psycho actives comme
le sont toutes sortes d’autres substances dont les drogues prohibées
par la législation pour les effets dévastateurs que l’ont connaît.
Les
symptômes décrits de l’hyper activité se manifestent surtout au niveau comportemental et
en déduire aussi facilement des causalités neurologique ou génétique
est une extrapolation qui demande encore à être démontrée. Les
troubles comportementaux comme l’instabilité (le fait de bouger sans
arrêt) crée très tôt des troubles fonctionnels de l’attention et une
fatigabilité plus grande.
Les difficultés d’apprentissage qui en
découlent ne sont que des troubles associés. L’origine des tensions
étant psychologique l’enfant tente de réduire ces tensions internes par
des décharges motrices et une labilité de l’attention qui le détourne
des objets sur lesquels se fixe son anxiété.
L’hypothèse d’un déséquilibre
neurologique qu’il faudrait traiter d’une manière pharmacologique
peut-être grave de conséquences pour les enfants.
L’argument d’un effet pharmacologique réducteur de l’anxiété et
bénéfique aux niveau des apprentissage n’est pas recevable face aux
effets au long cours que ces substances auront sur l’enfant. La
thérapeutique la mieux adaptée et sans effets secondaires est celle
d’une prise en charge psycho-éducative par un bon professionnel
spécialiste de ces problèmes.
Travailler à une hypothèse relationnelle des troubles et une
remédiation à partir du langage ne présente par contre aucun danger.
Elle n’a comme obstacle que la résistance des adultes-parents ayant
l’enfant en responsabilité Elle trouve son origine dans cette
culpabilité inconsciente à l’égard de l’enfant dont ils ne voudraient
rien savoir.
Un vrai professionnel de la psychologie se donnera
pour but de désamorcer cette culpabilité pour que puisse advenir une
réflexion sur les choix éducatifs et les modalités relationnelles au
sein de la famille.
Cet
article devrait être l’occasion de pointer du doigt les dangers que
fait courir aux enfants cette approche non adaptée de la problématique.
Il faut conseiller aux parents d’aller prendre l’avis d’un psychologue de
l’éducation ou d’aller consulter dans un CMPP (Centre
Médico-psycho-Pédagogique) où ils pourront trouver des personnes de bon
conseil.