@ Parkway :
Sur l’AGCS dans sa globalité, je suis d’accord avec vous, c’est un accord libéral et qui ne peut être soutenu de façon global par les socialistes.
Mais attention, si à l’époque lorsqu’il était aux responsabilités (avec les Verts et le PCF !), le PS a admi de participer aux négociations, c’est parce que rien n’engage l’État tant qu’il n’a pas lui même indiqué les domaines qu’il acceptait voir soumis à la concurrence.
Or, rien n’empêche l’État de ne pas inscrire les services publics ou même d’autres services sensibles sur sa listes d’engagement. Auquel cas ils ne sont pas couverts par l’Accord.
Pour être clair, si pratiquement tous les types de services sont négociables, un pays
peut parfaitement considérer que certains secteurs doivent rester un domaine
national protégé et peut ainsi ne pas les inclure dans sa liste
d’engagements.
Au niveau de l’Union, c’est effectivement la Commission qui négocie au nom des 27 États membres. Or celle-ci est à droite depuis des années. Raison de plus pour voter PSE et la renverser !
Mais notons aussi que les États décident de toute façons ce qu’ils acceptent voir mis en concurrence dans la négociation portée par la Commission.
Enfin, je rappelerai qu’aujourd’hui l’AGCS n’est pas effectif dans les faits. Initialement prévues pour se terminer le 1er
janvier 2005, les négociations ont été prolongées à plusieurs reprises
faute d’accord entre les parties pour finalement se terminer sur un
constat d’échec après une dernière réunion à Genève le 24 juillet 2006.
C’est toujours la volonté politique qui décide de la libéralisation ou non. Quand on est dirigé par la droite, évidemment, c’est la libéralisation à outrance. Quand on est gouverné par la gauche (et en France, les partis de gouvernement de gauche ne sont que le PS, les Verts et le PCF/Front de gauche), ce n’est pas le cas.
Amicalement.