Quatre fois au cours d’un discours, M. Obama a parlé du ”saint coran”, qualifiant ainsi le livre sacré des musulmans. Il est fort rare pour un chrétien ou même pour un athée de qualifier le coran de “Saint”.
Par ailleurs, Obama s’est vanté d’avoir connu ” l’islam sur trois continents avant de venir dans la région où lislam a été pour la première fois révélé. “
Ici, “révélé” est un curieux choix de mot. Il aurait pu dire ”où lislam
est né”, “a été créé”, “a été fondé” ou “inventé”. En choisissant de
dire que cette religion a été révélée, il lui reconnaît sa
nature incréée et l’origine divine que lui attribue les musulmans.
C’est aller bien au delà du langage respectueux normal pour la circonstance. Obama a adopté l’attitude soumise envers l’islam exigée de tous par les musulmans, croyants comme non-croyants.
Ailleurs, dans le discours, M. Obama a déclaré : ”
je considère que c’est une part de ma responsabilité en tant que
président des États-Unis de lutter contre les stéréotypes négatifs sur l’’islam où qu’elles apparaissent.”
Depuis quand est-ce le rôle du Président des
États-Unis de défendre une religion ? Il ne parle pas de défendre les
musulmans mais bien de défendre l’islam
Et bien que plus loin dans le texte, il fasse aussi référence aux
« vils stéréotypes » à l’encontre des Juifs, il n’a pas pas parlé de
considérer la lutte contre les stéréotypes antisémites faisant
d’ailleurs rage dans les journaux d’Etat Egyptiens, comme une ”part de
sa responsabilité de président”.