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Commentaire de Mathis Nithart

sur Du (bon) sens de l'abstention en démocratie


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Mathis Nithart 8 juin 2009 11:59

« avait explicitement sorti le futur traité de Lisbonne (baptisé mini-traité à l’époque) du débat politique franco-français en refusant d’en faire l’objet d’un référendum, dès lors que celui-ci avait montré ses limites sur un enjeu précisément européen. »

Vous préférez le vote dans l’ancienne Sparte ? C’était encore plus simple que les contorsions que vous justifiez. On évalait la majorité à l’ampleur des acclamations (un moyen très démocratique comme vous voyez), et on pouvait de toute façon annuler le résultat si le peuple « votait mal »

« pas maîtriser les données complexes » Ca ne tient pas pour deux raisons. Tout d’abord, les hommes politiques devraient avoir un rôle d’explication, qu’ils ne font pas ou peu. Ensuite, il y a eu en 2005 un intérêt certain pour ces questions et le débat public montrait une bonne compréhension de ce qu’était le traité ainsi qu’une bonne circulation des idées. (je passe sur le mépris sous-jacent derrière cette phrase).

En matière de maîtrise de la complexité, vous dites n’importe quoi on a des élites (par notre faute d’ailleurs), d’une grande médiocrité. Sarkozy, Raffarin, Chirac, et des dizaines d’autres, des personnes qui dominent la haute complexité intellectuelle ?

Non, il n’y avait pas que des électeurs qui voulaient faire partir Raffarin ou donner une leçon aux élites.

Dans l’absolu, je pourrais être à peu près d’accord avec votre dernier paragraphe, mais ne dites pas que c’est une démocratie, les caractéristiques quev ous donnez définissent parfaitement une oligarchie.


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