Relisez mon article
Votre critique est à côté de la plaque, voire à contre-sens :
Je n’ai jamais remis en cause le suffrage universel car, selon ma position, c’est chaque citoyen qui conserve le droit de choisir de voter ou de ne pas voter ; droit qui ne peut lui être contesté par le système électoral ; ma thèse est, au contraire, que celui qui choisit de ne pas voter n’est pas nécessairement un plus mauvais citoyen, ce qui justifierait son exclusion institutionnelle du droit de vote, mais peut être (peut-être) un citoyen qui n’est pas suffisamment convaincu ou ne se sent pas suffisamment concerné ou informé par l’enjeu du vote (ce qui va souvent ensemble) pour choisir et laisse, en ne choisissant pas, choisir plus convaincu que lui à sa place. Je prétends que cette attitude est raisonnable, voire responsable.
Je refuse la condamnation politique de l’abstentionniste qui peut avoir de bonnes raisons, qu’il est seul à pouvoir apprécier, de s’abstenir : le droit de vote n’est pas, dans notre constitution une obligation de vote et c’est très bien ainsi.
Il n’ y a aucune immoralité citoyenne à s’abstenir et l’abstention, aussi forte soit-elle, n’entame en rien la légitimité d’un vote, dans me mesure où celui qui ne vote pas, sait , en ne votant pas, qu’il délègue volontairement son pouvoir de choix à tous ceux qui votent à sa place. Ce qui est bien son droit !
Décidément, quand on veut noyer son chien on l’accuse de la rage...