Un article qui commence bien mais s’enflamme et s’embourbe dans l’ornière de la généralisation.
Je rappelle que la pensée libérale n’a pas toujours désignée seulement un système économique. Il fut un temps où les libéraux, portaient l’idée, englobant le système économique, mais nettement plus large de liberté individuelle.
La politique française, comme dans toute démocratie, est remplie de clivages : conservateurs contre réformistes, libéraux contre socialistes contre nationalistes, etc...
Le problème du clivage gauche/droite, c’est que ces deux mots ne recouvrent aucune idéologie. C’est bien dommage, parce qu’on en découvre de belles :
UMP : parti défendant un libéralisme purement économique. La politique répressive menée par le gouvernement actuel, la régression en matière de droits de l’individu font de ce parti un schizophrène idéologique, puisque la liberté qu’il défend dans un domaine est combattue partout ailleurs, dans un style démagogique et réactionnaire.
PS : sociaux-démocrates. Préconisent une plus large intervention de l’état dans tout les domaines, sans remettre en cause l’économie de marché.
Modem : parti sans idéologie définie.
Le socialisme n’existe pas. Plus exactement, pour reprendre la formule d’un des fachos (Monsieur,...) du dessinateur Wolinski, on est « quelque chose » socialiste, mais quand on est communiste, on n’est rien d’autre.
C’est ainsi que nous avons des NationauxSocialistes, des SociauxDémocrates, etc... Toutes ces dénominations correspondent à des dénominations précises.
La social-démocratie est un mouvement qui a eu une existence idéologique, et qui est actuellement en voix d’implosion, pour manque de relance dans ce domaine. Les sociaux-démocrates, en ne cessant de ramollir leur coté social, se sont mécaniquement éloignés de leur origine vers la droite et souffrent d’une carence idéologique patente.
Le mot « gauche » en revanche, est des plus subjectif est flou : il suffit de se retourner pour que la droite soit à gauche !
D’ailleurs, Mélenchon a choisi un nom de parti d’une façon pas très adroite, puisque l’on parlera du « Parti Gauche » dès qu’il connaitra des difficultés.
Etant moi-même gaucher, toutes ces discussions sur la gauche me laissent froit, puisque mes opinions Gaullistes et Jacobines me placent à droite. La droite républicaine conservatrice, s’entend, pas la droite faussement libérale et réellement antisociale du nabot.
Typhon