Houla...
Voila un article clair, mais un peu orienté... un peu seulement, mais les quelques raccourci rapides me gènes légèrement.
Tout d’abord, remettons les choses dans leur contexte.
Pour ceux qui ne connaissent pas le Chili, disons le tout clair, il s’agit d’un pays ultraliberal malgré Michelle Bachelet, qualifiée de socialiste qui ne ferait pas rougir Alain Madelin par ses positions... en comparaison, Sarkozy et autres Copé font figure ux de vrais gauchistes. Le verbe en moins, mais pas l’esprit, ce sont des Morano et des Lefevre qui se sont clonés (ou l’inverse)... c’est pour dire.
Le pays tout entier, je crois déjà l’avoir dit dans un ancien sujet, est totalement dévoué aux « entreprises » qui malgre la loi et la constitution beneficient de tous les droits pour faire quasiment ce qu’elles veulent. Elle se permettre même de corrompre les municipalités en achetant les maires a coup de « je te construis une ecole, je te fais un stade, j’offre 3 pc a la bibliotheque etc...
Dans tout le pays quel que soit le domaine, les mines en général, ce qui est extrait de la mer, l’agriculture mais aussi ce que nous appelons nous service public, les entreprises ont mis en coupe reglée le pays et si vous n’etes pas content la réponse est invariablement »« c’est la politique de l’entreprise »«
L’etat est inoperant. Les salariés dont le smic (oui, il existe) est d’environ 150 000 $ (on utilise le signe »$« pour designer le peso, alors que le vrai dollar s’ecrit US$) Pour 1 euro vous avez pratiquement 800$ en ce moment, soit un smic a 190 euros, mais qui n’est appliqué que dans les tres grandes entreprises. un ouvrier agricole arrive a gagner 100 000$ normalement doit s’estimer heureux, surtout hors de la capitale Santiago. (125€)
Les entreprises aquacoles exploite le saumon au detriment de tout, y compris la CONAMA qui est l’agence responsable du »medio ambiante« c’est a dire la nature !
Tout le monde l’a compris le Chili est un petit pays qui a tout d’un grand au niveau de la reglementation, mais sur lequel les puissants s’ssoient dessus (la reglementation) avec la bienveillante approbation de tous ceux qui detiennent une parcelle de pouvoir.
Alors, l’exces de saumons, dont les déjections »envasent« le fond des baies abritées des coleres de l’ocean Pacifique... cela se passe au sud mais de la même maniere, au nord où les cultures d’ostiones (coquilles st jacques dont on trouve le pied surgelé a Carrefour et Auchan) ont la même consequence notamment a Bahia Ingelesa, magnifique rade ou l’eau etait limpide... avant ! Demain, l’elevage des »locos« completera la catastrophe ecologique...
La marée rouge est presente partout sur les cotes chiliennes, mais helas (oserai-je le dire) ce n’est pas elle qui a mis les travailleurs a la porte. Ce sont les progres dans l’aquaculture et comme partout, le soucis de rentabilité.
Les consequences sont catastrophiques a nos yeux, mais au Chili, les habitants sont tellement habitués a ces situations de precarité qu’ils sont moins traumatisés que nous.
Et sur le fond, où vont ceux qui demenagent ? tout le pays est identique question emploi, sauf a Santiago (4,5 millions d’habitants)
Habiter Quellon sur l’ile de Chiloe est assez sympatique, Le pont avec le continent posant quelques problemes, le ferry est pitoresque et la grande ville, Puerto Mont concentre tout ce qui est necessaire. la vie sur place n’est pas si catastrophique que ça, il existe une notion que nous, europeens et francais avont perdu et qui s’appelle »liberté" Au chili, cela existe encore, avec ses avantages et son corrolaire : l’ absence de filet social !
merci pour votre article.
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