J’avoue avoir du mal à m’y retrouver dans cet article..

On y trouve au début un hommage naïf à Nicolas Sarkozy pour son combat pour la visibilité des minorités.. combat que l’on pourrait mettre sur le même plan que ses promesses de campagne sur l’emploi ou le pouvoir d’achat..

..Et aussi envisager comme une importation du système en vigueur outre atlantique qui, s’il a permis de voir émerger une bourgeoisie noire durant la période immédiatement pré reaganienne, n’a guère résolu le problème de la répartition de l’mploi et la réduction des problèmes sociaux de la majorité des « Afro Américains ».

Ce système a par contre permis la mise en place d’une lutte continuelle entre minorités « reconnues » et aussi « minorités en voie de reconnaissance » des plus stériles et dont on peut se faire une idée de ce qui nous attend en France en cas de généralisation avec l’actuelle « concurrence des victimes ».

De plus, l’affaire Sopo, citée en cours d’article, a-t-elle sa place ici ? Beaucoup plus représentative des luttes entre officines spécialisées des partis politiques (entre SOS Racisme pour le Parti Socialiste et « Ni Putes ni Soumises pour l’UMP), ces deux structures règlant actuellement leurs comptes pour la main-mise sur un marché qui n’a jamais été réellement »juteux« sauf pour leurs dirigeant(e)s : la représentation de ces dites »minorités".

La discrimination existe en France comme ailleurs et c’est un fait indéniable..

Mais peut-être serait-il plus productif d’englober le problème dans une lutte plus générale pour la justice sociale..

 En dehors d’intérêts très particuliers et de parcours rapides dans l’évolution sociale pour les quelques opportunistes qui surviendront toujours en ces paniers de crabes, ces luttes catégorielles ne règleront jamais le problème du prolétaire de banlieue trop bronzé et en attente d’un emploi..

gAZi bORAt