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Commentaire de Bois-Guisbert

sur Les losers et les bras cassés de la diversité


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Bois-Guisbert 12 juin 2009 08:12

« C’est un sacré grand écart d’affirmer que la crise des subprimes, ainsi que - avec le même esprit d’association - ses conséquences dans le monde, auraient été causées par la population pauvre non caucasienne des Etats Unis... Sûrement un complot.　 »

Un complot, non. Juste une décision politique – largement appuyée par le gandin du bureau ovale, à l’époque – d’accorder des prêts hypothécaires à une foule de gens n’offrant aucune garantie de solvabilité, et principalement des Afroricains et des Latinos, c’est-à-dire des électeurs d’Obama. Je ne vois pas où est le grand écart. Mais vous allez sûrement nous expliquer tout ça...

« 　Le fait est que c’est justement la particularité première des Etats-Unis. Un énorme caillou rempli d’exilés de tous horizons depuis sa conquête par les européens. Melting pot, isn’t it　 ?　 »

Exact, mais dont les proportions évoluent dans le sens d’une tiers-mondisation extrêmement nuisible pour le pays. Au dynamisme d’une population à la mentalité de pionnier, se substitue le fatalisme de populations à la mentalité d’assisté et cela, à terme peut-être beaucoup plus rapproché qu’on ne l’imagine, c’est la fin des Etats-Unis en tant que puissance planétaire.

En tant qu’Européens, il n’est évidemment pas interdit de s’en réjouir.

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