• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de saint_sebastien

sur Le business model du piratage


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

saint_sebastien saint_sebastien 12 juin 2009 13:03

bon article.
Mais on ne peux comparer le marché du logiciel à celui de la musique.
Pour le logiciel en général , le business est le suivant.
Une entreprise va avoir une vitrine gratuite via un service ou un software pour le grand publique , et va vendre aux entreprises un service très spécialisé.
Ou alors la boite va vendre un logiciel ou un service à un marché ou les utilisateurs sont près à payer.
Le problème de la musique aujourd’hui est que
1 : il y a trop de musique en circulation , légale ou illégale.

2 : les majors ne contrôlent plus la distribution donc leur modèle économique. C’est à dire la création d’un produit musical , de sa conception à son pressage , à cause du net

3:Aujourd’hui n’importe qui peut acheter des produits d’export même pas licenciés en france. Avant on pouvant imposer au gens une dizaine de nouveau artistes par ans.Aujordh’ui les artistes français sont en concurrence directe avec tout les autres artistes mondiaux, et les majors ne peuvent plus vérouiller le marché en terme de ce qui va se vendre en France ou non.

Il y a donc une baisse du chiffre d’affaire des métiers du disque à cause du téléchargement , mais aussi à cause de la mutation du marché.

Enfin , pour vendre quelque chose il faut soit que le client veuille l’acheter , soit qu’il y soit obligé. HADOPI était censé faire peur au téléchargeur mais ne garantie absolument pas que le téléchargeur va se tourner vers le marché légal , c’est toute la stupidité de la loi, elle peut faire baisser le piratage mais pas forcement faire monter les ventes de disque.

Donc de 2 chose l’une. Soit les artistes se recentrent sur une clientelle qui est près à acheter leurs oeuvres ( jazz, classique , techno , vinyl grand publique ) , soit ils ne font plus que des concerts et le disque n’est qu’un support promotionnel.

Soit on passe à une musique de commande ( musique de pub , films , etc... ) ou les artistes bosseront pour des clients uniques qui ont les moyens de payer , comme les graphistes pa exemple.

Mais il est inpossible de revenir à une économie du disque pré internet en France.

Maintenant , que faire contre le piratage ? Il faut savoir que certains profitent financièrement , indirectement du piratage , pas tellement les téléchargeurs qui ne font pas d’argent activement avec le piratage.
Google , les régies pub , les créateurs de protocole genre bittorrent ,les hébergeurs genre rapidshare profitent activement du piratage. Ce sont donc contre eux que l’industrie du disque doit taper en premier.

C’est un peu comme la lutte contre la drogue.Si on tape uniquement contre les usagers , la lutte sera un échec , il faut taper sur les producteurs et les dealers de drogue et faire de la prévention auprès des usagers.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès