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Commentaire de MakorDal

sur Syndicalisme sans frontière


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MakorDal MakorDal 7 novembre 2006 09:35

Encore une réponse aux 4/5 hors sujet. Pour parler de l’avis de M.Baudson, on reviens au coeur du problème : « Aucune communication avec les syndicalistes de l’endroit, sinon avec un anglophone fort probablement lié avec le patronat du cru. »

L’espéranto n’est pas une solution au développement, il est une garantie d’appartenir au même monde que l’interlocuteur.
Une autre forme d’élitisme, sans même assurer la probité de la personne en face. S’il est si facile d’apprendre l’esperanto, les cadres à la botte du patron seront tout aussi capable de l’apprendre que les travailleurs de SAT. Et les patrons exploiteurs asiatiques dont il est question autour de ma citation enverront ces cadres, selon toute évidence.

Sérieusement, dans cette histoire l’espéranto fait de plus en plus figure d’emplatre sur une jambe de bois. Sa seule fonction est d’assurer une certaine sympathie entre deux interlocuteurs qui devraient déjà chercher à travailler ensemble, plutot que de se dire « Zut, il sais parler anglais, il va chercher à me gruger ».

Si le syndicalisme à besoin de l’espéranto pour défendre ses ouailles, il a d’hors et déjà perdu. Si l’espéranto est utilisé pour créer une élite syndicale, non seulement le syndicalisme a perdu, mais l’espéranto fera encore un pas en arrière.


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