@ Zen

Je n’ai aucun travail à faire sur moi-même (la psycho de bazar, c’est pas mon truc), car j’ai encore pas mal de mémoire et je sais, assez rapidement, évaluer à qui j’ai affaire.

L’expérience sur Agora me montre régulièrement que mes premières impressions sont toujours les meilleures. Alors, je te demande encore une fois, de me donner un seul exemple de ce que tu affirmes de façon aussi péremptoire. Ça ne devrait pas t’être si difficile que ça. J’attends toujours la preuve d’une « critique justifiée mais courtoise » à laquelle j’aurais répondu par l’insulte, juste pour le plaisir ou par simple réflexe...

Pour ce qui est de ton « cas » personnel, je t’ai déjà expliqué ce que je n’aime pas dans ta façon de procéder. Tu as passé beaucoup de temps à intervenir sur les fils concernant mes articles en déposant, régulièrement, de petites annotations de dénigrement, sans jamais rien appuyer rationnellement, juste comme un prof qui rature.

Pendant plusieurs semaines, je t’ai répondu de la façon la plus courtoise possible et la plus documentée qui soit. Toi, tu n’as jamais (et je dis bien JAMAIS) « daigné » répondre à une seule de ces mises au point faites dans la plus stricte des civilités. C’est donc que tu ne cherchais pas le dialogue, juste le dénigrement. Ce comportement rejoignant en tous point celui de Reboul. J’en ai donc conclu que ton attitude était VOLONTAIREMENT insultante, et je continue de le penser. J’ai horreur des attitudes larvées et larvaires. Tu n’admets pas cette « différence ». Ça ne m’étonne pas. Mais ne te formalises pas de mes réactions. Il y a peu, tu as même réussi à faire sortir Marsu de ses gonds. C’est tout dire. Il m’aura fallu moins longtemps, c’est tout.

Je te donne un exemple avec le Péripate. Voici les premiers termes de la première de ses interventions : « Autoritarisme et xénophobie, version germanopratine. Un déplorateur de la déploration. » Ceci étant posté sur le fil concernant le baron Haussmann et la banlieue. Je mets au défi quiconque de trouver dans un de mes papiers une preuve de xénophobie. Il est donc normal que je trouve ces propos insultants. Fort de ses certitudes concernant cette xénophobie et ce racisme, toutes les interventions du péripate ont eu le même « goût de l’autre ». Alors j’ai cessé de lui répondre. Puis un jour, il a compris que je n’avais pas la couleur politique dont il m’avait revêtu un peu hâtivement et ses commentaires sont devenus constructifs. J’ai embrayé aussitôt. Nos idées ne sont pas les mêmes mais, depuis, le furtif a reconnu leur qualité.

Beaucoup d’intervenants estiment que je suis violent ou insultant. C’est leur droit, mais la plupart ne sont pas au courant des tenants et aboutissants de situations que je n’ai pas voulues. Que ce soit avec Aïcha avec qui j’ai eu de nombreux échanges qui n’ont tourné à l’aigre qu’à partir du moment où elle m’a insulté gravement avec une bande de tarés. DW a eu la même attitude. J’ai longtemps parlé avec lui. Mais tu dois bien t’en rendre compte aujourd’hui, son attitude est obsessionnelle et délirante. Il est donc évident que je ne peux lui laisser le loisir de me traiter de « raciste » cinquante fois par jour, quand lui-même défend tous ceux qui ont cherché à me salir.

Toi, quand tu dis : « quand je fais un article sur un auteur, je le lis entièrement, quand je veux juger un film, je vais le voir, etc... » tu plonges direct dans la calomnie et la bassesse. Je te l’ai dit et je le pense encore. Car tu sais très bien que je n’ai pas fait d’article sur le film « Indigènes » ni sur le bouquin de Bruckner. Alors si tu penses que je peux respecter une telle attitude, il ne faut pas y compter. C’est comme DW qui, à propos de mon texte sur la banlieue et le baron Haussmann, parle « d’article sur l’architecture ». Vous ne vous rendez donc pas compte que vous êtes des faussaires ?

Tu as eu la même attitude avec Proix concernant quelques précisions qu’il prétendait apporter sur Le Crobusier et Pierre Charreau. Mais tu n’as pas réagis (pas plus que lui d’ailleurs) quand j’ai apporté des contre-arguments qui réfutaient catégoriquement ses dires. Toutes ces « réactions » nourrissent l’opinion que je me fais sur les gens bien-pensants que vous prétendez être et sur votre honnêteté intellectuelle. Je ne suis qu’un opauvre sribouillard qui tente d’exprimer ses opinions mais je mets un point d’honneur à répondre à tous les arguments de ceux qui ne sont pas d’accord avec moi. Vois ce qui se passe avec wrysia ou Ka, mais aussi avec Citadelle avec qui j’ai parlé des dizaines de fois jusqu’à ce que lui aussi, comme tant d’autres, finissent par perdre leur sang froid et dérivent sur des jugements au plan personnel. Quand je lis des trucs du genre « si vous n’aimez pas le pays dans lequel vous vivez, vous n’avez qu’à le quitter » et que ces injonctions sont proférées par ceux qui tapent sur Sarkosy parce qu’il a dit la même chose en France... comment veux-tu que je n’ai pas envie de pousser un immense éclat de rire devant une telle nullité étalée ainsi sur la place publique. La bêtise m’a toujours fait fuir.

Alors respecte-toi un peu plus, et j’aurais envie de te manifester la réciproque (ce que je fais souvent malgré tout, quand j’estime tes propos sensés, même s’ils ne vont pas dans le sens de ce que je pense). Patrick Adam