Je suis amusé par le nombre de réactions souvent hystériques que provoque cet article. J’avoue que le titre du papier et le dernier paragraphe peuvent être perçu comme une légère et gentille provocation (référence à la GP) mais je n’ai fait que lancer un débat en me basant sur des rappels historiques qui, je vois, fait perdre les pédales à ceux qui ne supportent pas la moindre critique contre la stratégie du chef du Modem. J’ai assez de respect pour l’homme Bayrou qui ne manque pas de talent, de culture et de convictions (relisez bien mon article) pour ne pas me lancer dans des attaques personnelles mais je critique en revanche la STRATEGIE politique d’un homme qui veut arriver seul au pouvoir.

Je constate une chose, les personnes hostiles à l’article (merci aux autres très sympas !) n’apportent aucun argument sérieux pour défendre le positionnement politique de ce mouvement. Dommage ! Se contenter de répondre par l’agressivité et la condescendance cache au contraire une certaine fébrilité. J’ai pu constater autour de moi un très grand nombre de gens (certains plutôt de gauche, d’autres plutôt de droite) qui avaient voté Bayrou au premier tour en 2007 et qui se montraient maintenant très critiques et souvent hostiles au président du Modem. Je me suis donc posé des questions, j’ai essayé de comprendre ce malaise.

Enfin, me considérant plutôt comme social-démocrate, ayant voté à gauche (et oui, il en faut !) aux européennes, je ne peux que rigoler qd certains voient « la main du Nouveau centre et de Sarkozy » dans mon article. Je crois en revanche à l’utilité d’une droite et d’une gauche pour structurer le paysage politique (autour de la questions sociale) comme c’est le cas dans pratiquement toutes les grandes démocraties du monde. D’où l’erreur à mon sens fondamentale du positionnement bayrouiste. Peux- t-on débattre sans aggressivité et avec respect des convictions de chacun de ces questions ??