Cela m’apparaît comme une erreur de placer la résistance (éventuelle) sur le plan politique ou juridique. Effectivement un décret du type « état d’urgence » pourrait invalider toutes les lois et jurisprudences qui existent et ont préservé la liberté vaccinale jusqu’à aujourd’hui. Mais cela n’invalide pas le principe déontologique. L’avis 106 du CCNE est très clair là-dessus.
Pas la peine de regimber, de ruer, d’être « récalcitrants », c’est parfaitement inutile et contre-productif. Armez-vous d’arguments et d’ énormément de courtoisie, faîtes valoir votre connaissance du sujet (voire un problème de santé) pour exposer votre désaccord sur la question. Refus (résistance passive) qui ne pourra son expression qu’à un niveau individuel .
L’argument du CCNE "Mais dans une
pandémie grippale, une autonomie mal comprise qui se traduirait par un
refus de soin, dont l’effet serait de favoriser la propagation de la
maladie, serait difficilement acceptable par l’ensemble du corps
social. Elle devrait s’effacer au nom de l’exigence de solidarité" tient du sophisme, car que pourraient craindre ceux qui auraient acceptés la protection vaccinale qui les immuniseraient contre cette grippe A, quand les autres qui ne la voudraient pas l’auraient fait en toutes connaissances de causes.
On notera l’usage immodéré du conditionnel dans cette citation. Conjectures !