Chère Nadine Anais,
J’ai vu moi aussi ma mère pleurer de désespoir. J’ai frappé les murs de ma chambre de mes poings jusqu’au sang. Elevé dans un quartier de racaille, éduqué dans une école de racaille, je me suis battu chaque jour pour survivre et étudier. Ma petite soeur est morte l’année dernière à la suite d’un vie jalonnée de deuils et de drames, une vie gâchée dès la petite enfance, sans la moindre chance au départ. Mon frère, privé de toute chance dès l’enfance aussi, ne s’en remettra jamais... La pudeur me retient d’en dire plus mais je voulais dire que je vous comprends.
Cependant, je ne donne ni dans cette mauvaise littérature ni dans le compatissant larmoyant. Evidemment je suis très remonté contre Sarkozy, chacun le sait ici, et je suis pour la réhabilitation urgente des banlieues avec des moyens conséquents.
Non ce n’est pas un excellent article. L’auteur en a fait de meilleurs, mais là non vraiment ! Mais bon je respecte votre point de vue.
Cordialement,
Paul Cosquer, dit « La taverne des poètes »