Combien de fois faudra-t-il vous expliquer les différences entre l’école autrichienne et celle de Chicago ? Mon gourou est Hayek, et non Friedman.
Je ne pense rien, n’étant pas actuellement très au courant de l’actualité, mais sincèrement si mon patron me demandait de travailler gratuitement, je lui rirais au nez, et partirais ailleurs voir si l’herbe est plus verte. Pourquoi travailler dans une boite pourrie, et en difficulté financière ? Sauf si j’estime que cette boit est saine, et que ça vaut le coup de filer un coup de main.
Bien sûr l’orthodoxie étatique recommande d’arroser de subventions, d’aides de réglements favorables et protectionnistes les entreprises qui ne sont plus viables. Il n’y a pas de différence, hormis deux choses extrêmement importantes : les salariés sont plutôt bien placé pour savoir si la boite mérite d’être aidé ; la subvention, parce que son origine est l’impôt, qui est réparti sur tous, déresponsabilise tous les acteurs sociaux. C’est si facile de dépenser l’argent des autres. Au moins les salariés seront impliqué, et s’ils savent négocier, pourquoi pas ?
Et puis bien sûr, ça touche un tabou : comme tout prix, un salaire devrait pouvoir baisser, comme monter, ce qui n’est pas le cas dans le monde des magiciens experts en promesses.