La situation des femmes iraniennes est désastreuse : leurs droits sont inexistants, leur participation au monde actif est presque nul, leur dépendance vis-à-vis des hommes (mari, père ou frère) est entière. Une femme ne peut entreprendre des études, un voyage ou envisager un emploi sans le consentement d’un tuteur légal qui est le mari ou le père (ou le frère ou encore un mollah).
« Les pantalons serrés portés avec de grandes bottes et des manteaux courts sont contraires aux règles islamiques. Porter un chapeau ou une casquette sous un voile est également contraire aux règles vestimentaires islamiques »
Le contenu des interdictions est vulgaire et réducteur. 85% des iraniens vivent dans la misère et leur priorité n’est pas de porter des grandes bottes car elle n’en ont pas les moyens. Ils mènent une existence très dure et très déprimante. Ce genre de dépêches édulcore la vie quotidienne en Iran et donne une image totalement décalée.
La surveillance du respect des règles vestimentaires islamiques pour les femmes est devenue plus stricte depuis que le président Mahmoud Ahmadinejad est arrivé au pouvoir en 2005
Le dernier des programmes misogynes qui cherchent à réduire encore plus la place et la visibilité des femmes en Iran est la suppression du mot femme du vocabulaire administratif de la république islamique d’Iran.
Depuis un certain temps tous les organismes incluant le mot femme ont été renommés et ce mot a été remplacé par le mot famille.
Ainsi le centre de la participation des affaires féminines est devenu centre des affaires familiales. Le mot femme (zan) a été bloqué sur les moteurs de recherches d’internet et finalement pour évoquer la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, les médias du régime ont parlé de la Journée internationale de lutte contre les violences familiales.
Le femme iranienne est un ventre pour la reproduction ou pour un plaisir d’une durée déterminée, elle est soumise par la charia à l’obligation de la fornication (Nekah), elle peut être divorcée et rejetée sans aucune pension mais ça, personne n’en parle.