Emile Mourey
« Inutile de dire que je suis également en total désaccord avec la volonté affichée par les concepteurs du projet qui veulent démystifier un soi disant mythe gaulois en réinterprétant à leur guise les textes et les vestiges, jusqu’à dire
« Heureusement, il (Vercingétorix) perdit, sans cela nous ne serions pas ce que nous sommes »,
ce qui est la phrase la plus absurde qu’un historien puisse prononcer. »
Italiasempre
« Cette phrase est sans doute maladroite, et je suis d’accord avec Anténor à propos du rôle des historiens, mais il est incontestable que la victoire de César et la romanisation qu’elle a entrainé a scellé le destin de la France. »
D’accord avec Italiasempre et il n’est pas plus mal qu’un grand historien prenne des risques et s’expose en dehors de sa tour d’ivoire du Collège de France.
Quand on entend d’autres chers professeurs de ce Collège, en sociologie, on ne s’étonne pas de la déliquescence de la politique et de leur impuissance tellement on reste dans la théorie la plus fumeuse.
Certes c’est un jugement de valeur mais ça vaut mieux que ceux qui forment et formatent la technocratie incapable.
Et ça n’enlève rien au courage et à la bravoure des chefs et des tribus gaulois. Ceux-ci défendaient leur autonomie de « citoyens » (désolé pour l’anachronisme de citoyen au sens actuel et non romain) sinon ils risquaient de devenir des esclaves, dont les romains suite aux grecs faisaient un abondant usage.
Dans une autre émission d’Arte on évoquait la (non)pénétration de Rome en pays germain. Le fait que l’influence romaine ne s’est pas transmise avec autant de force dans ces pays a eu pour conséquence (entre autres) la férocité et la longévité des combats entre France et Allemagne. Aussi bien l’industrialisation y est d’abord pour beaucoup.
Un autre exemple tellement les Calédoniens semblaient irréductibles à toute forme de civilisation latine avec un système clanique très sanglant (Macbeth).